Le bonheur est dans le prĂ©. cours-y vite, cours-y vite. le bonheur est dans le prĂ© . cours-y vite, il va filer. » Paul Fort. Le bonheur est dans le peu. Dans notre univers, tout s’agite sans cesse ni repos, de la plus infime particule jusqu’aux galaxies. Ce mouvement perpĂ©tuel est la consĂ©quence de la lutte entre deux forces cosmiques opposĂ©es, l’une comme
Le bonheur est dans le prĂ© Le bonheur est dans le prĂ© Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le prĂ© Cours-y vite il va filer » Pourquoi cette comptine trottait dans ma tĂȘte, ce jour-lĂ , alors que j’essayais vainement de lire un roman que j’avais dĂ©nichĂ© dans la bibliothĂšque Ă  moitiĂ© vide de ma femme, je n’en savais rien. Quand je dis ma femme », je devrais plutĂŽt dire mon ex » puisqu’elle avait mis les bouts, un beau matin, emportant avec elle la plupart des livres de l’appartement, tous nos souvenirs de vacances et aussi notre bĂ©bĂ© de 9 mois ! Qu’est-ce que le bonheur ? me demandai-je en chantonnant cette comptine idiote. Existe-t-il vraiment ? Je ne me souvenais plus avoir Ă©tĂ© heureux un jour. Bien sĂ»r, dans son existence, on rencontre des petits instants de bonheur qu’on essaye d’enfiler les uns aprĂšs les autres, comme des perles rares, sur un fil qu’on appelle bonheur ». Le jour le plus beau de ma vie est sans conteste celui oĂč Caro m’a dit oui, bien sĂ»r, oui, j’accepte de t’épouser » Ă  moins que ce ne soit le jour oĂč j’ai vu le visage de mon petit bonhomme pour la premiĂšre fois. J’ai Ă©tĂ© heureux, oui, je suis bien obligĂ© de l’avouer, mais le bonheur ne dure jamais. J’étais bien placĂ© pour le savoir. AprĂšs m’avoir dit oui », Caro m’a dit non, non, je ne reste plus avec toi, non, je ne suis pas heureuse avec toi, non, je ne te pardonne pas tes erreurs, non, nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre, je me suis trompĂ©e, adieu ». Et elle est partie emportant avec elle une partie de mon Ăąme et le plus beau cadeau qu’elle m’ait jamais fait NoĂ©. J’avoue je ne suis pas parfait et je lĂšve le coude un peu trop facilement. L’alcool me rend heureux ou du moins m’aide Ă  oublier que je ne le suis pas, que les quelques annĂ©es que nous avons passĂ©es ensemble, Caro et moi, n’ont pas toujours Ă©tĂ© teintĂ©es de rose. C’est ma faute, je sais. Je ne sais pas ĂȘtre tendre, je ne sais pas exprimer mes Ă©motions. Mon enfance a jouĂ© un grand rĂŽle sur ma vie d’adulte. Des parents qui se disputaient sans cesse, les baffes que je recevais trop souvent, le manque d’amour qui me faisait pleurer, seul, dans mon lit, le manque d’attention tout simplement. Je me suis toujours senti de trop, le coucou dans un nid d’alouette ! Je n’ai jamais frappĂ© Caro, je le jure. J’avais trop vu mon pĂšre cogner ma mĂšre pour que j’imite son comportement. Moi, je me suis plutĂŽt rĂ©fugiĂ© dans l’alcool les jours de dĂ©prime, les jours gris, les jours oĂč je ne me sentais pas heureux. Caro a essayĂ© de m’aider, au dĂ©but. Elle m’a mĂȘme accompagnĂ© chez un psy, mais mon enfance Ă©tait trop marquĂ©e en moi. On a cru, tous les deux, que l’arrivĂ©e d’un bambin pourrait arranger mes problĂšmes. Je pourrais lui donner tout l’amour que je n’avais pas reçu. On Ă©tait trop jeunes, irresponsables encore. Caro voulait continuer Ă  s’amuser, Ă  sortir avec ses copines, Ă  faire la fĂȘte. Elle me laissait NoĂ©, parfois, me prouvant ainsi qu’elle me faisait confiance. Et moi, je voulais ĂȘtre digne d’elle, de la confiance qu’elle m’accordait, mais seul avec le petit, je dĂ©connais. Je m’enfilais bouteille de biĂšre aprĂšs bouteille de biĂšre et Caro me retrouvait avachi dans le divan pendant que NoĂ© hurlait de faim, de peur, d’isolement. Je n’en veux pas Ă  Caro d’ĂȘtre partie. Je n’aurais jamais pu la rendre heureuse et j’aurais fini par transmettre ma morositĂ© Ă  NoĂ©. Ma mĂšre me l’a assez rĂ©pĂ©tĂ© je suis toxique ! Je mets la radio. Comme un fait exprĂšs, c’est la voix de Jackie Quartz qui emplit ainsi mon appartement Je voudrais vivre ailleurs Ailleurs pour le meilleur Oublier la douleur » Et si l’adage Ă©tait vrai ? Si l’herbe Ă©tait vraiment plus verte ailleurs ? Sur un coup de tĂȘte, je pars, sans rien emporter, Ă  part mes souvenirs blottis dans un coin de ma tĂȘte, je claque la porte et je me retrouve dehors. J’avance au hasard des rues, au hasard de mes pas, lĂ  oĂč ils me conduisent. Se pourrait-il que le bonheur m’attende quelque part ? Un avenir heureux existe-t-il encore pour moi ? J’arrive Ă  la gare. Je vĂ©rifie mes poches j’ai un peu d’argent, assez pour prendre le train pour n’importe oĂč, qu’il m’emmĂšne, je ne sais oĂč, lĂ  oĂč on ne m’attend pas, lĂ  oĂč on ne me connait pas. Je monte dans le train, il dĂ©marre, les paysages dĂ©filent. Je ne les vois pas vraiment. Mon esprit s’égare. Je suis dĂ©jĂ  ailleurs, Ă  l’aube d’une nouvelle vie. Je vais tout reprendre Ă  zĂ©ro, renaitre. Terminus. Je descends du train, j’avance sur le quai. Un vieil homme me regarde intensĂ©ment. Dans son regard, je lis de la bienveillance, de l’amour ou presque. Son visage me dit quelque chose. Une photo. Un portrait sur le mur du salon chez mes parents. Mon grand-pĂšre, celui qui a Ă©tĂ© tuĂ© Ă  la guerre ! Un sosie ? Mais pourquoi ce vieil homme me regarde-t-il comme ça ? Je m’avance vers lui, attirĂ© par son regard ardent. Viens, me dit-il, en me tendant la main, je t’attendais
 » Oh oh Je voudrais vivre ailleurs Oh oh Besoin d’un peu d’chaleur
 »
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Revenons Ă  Dakar. Ce qui fut extraordinaire ce fut l’arrivĂ©e dans la rade sur le paquebot Le Foucault des Chargeurs RĂ©unis, le bateau majestueux devant GorĂ©e, l’arrivĂ©e au port sous le soleil, les hangars et tous ceux qui nous attendaient. Ce fut mon premier contact avec le avions embarquĂ© Ă  Bordeaux, le paquebot Ă©tait plein d’enfants de tous ces coopĂ©rants qui allaient faire oublier le passĂ© colonial de la France et aider le pays Ă  se dĂ©velopper. Tous jeunes, plein d’idĂ©al mĂȘme si certains n’étaient attirĂ©s que par de bons salaires. Nos parents y croyaient, eux, Ă  l’avenir du SĂ©nĂ©gal et nous partions pour une belle qui se prolongea. Nous Ă©tions dans une petite Ă©cole prĂšs de l’aĂ©roport de Yoff, oĂč j’avais comme maĂźtresse Madame Campistrous sic . Elle portait avec assurance son drĂŽle de nom et se dĂ©vouait pour ses Ă©lĂšves. Nous avions par exemple un petit jardin oĂč nous faisions pousser des arachides, du manioc ou du sorgho que nous arrosions dĂ©votement, je me souviens comme la terre Ă©tait sĂšche et craquelĂ©e. Je me rappelle ces aprĂšs-midis du samedi oĂč nous brodions nos Ɠuvres, moi j’avais dessinĂ© des Ă©pis de blĂ©s et je rĂȘvais doucement Ă  la France sous la varangue fleurie de bougainvillĂ©s. Nous prĂ©parions avec acharnement le certificat d’études, diplĂŽme trĂšs important pour beaucoup d’élĂšves qui n’allaient pas aller plus avant. Comme c’était leur derniĂšre annĂ©e d’études, nous Ă©tudions comment allaiter un bĂ©bĂ©, comment disposer un petit lit sous le manguier pour que le bĂ©bĂ© soit Ă  l’abri des bĂȘtes. Il y avait plusieurs chapitres sur les maladies tropicales et j’étais terrifiĂ©e Ă  la pensĂ©e d’avoir la lĂšpre, j’avais une tache rose insensible me semblait-il, j’avais beau me piquer avec une Ă©pingle, je ne sentais rien. Il faut dire qu’à Dakar il y avait plein de lĂ©preux qui mendiaient, tendant leurs mains atrophiĂ©es vers nous. Comme j’étais plus petite, j’étais Ă  la hauteur de ces enfants qui n’avaient plus de jambes et se dĂ©plaçaient dans des petites y avait aussi autre chose qui m’intriguait c’était ces bagnards en uniforme bleu qui cassaient des cailloux et se dĂ©plaçaient avec peine, attachĂ©s qu’ils Ă©taient Ă  un boulet. Il y avait des blancs et des noirs, je crois. Je les plaignais beaucoup d’ĂȘtre ainsi en plein c’était notre premier sĂ©jour Ă  Dakar. Nous habitions une villa au Virage . Il y avait la route, la dune et la mer. Nous en sentions l’iode et nous traversions sans problĂšme la route, il y avait peu d’autos Ă  cette Ă©poque lĂ . La dune Ă©tait immense, nous y creusions des trous, nous y avions trouvĂ© le crĂąne d’un zĂ©bu. Une fois, des milliers de sardines Ă©taient venues s’échouer et les femmes de Yoff et de N’Gor en emplissaient leurs allions Ă  l’école Ă  pied et traversions un territoire de brousse oĂč nous apercevions des chacals. Une fois, une de mes sƓurs avait Ă©tĂ© attaquĂ©e par un charognard. On avait pensĂ© qu’ils avaient Ă©tĂ© attirĂ©s par ses cheveux y avait un grand virage oĂč se trouvait un restaurant. Un jour, en rentrant de l’école, nous avons trouvĂ© un gros chien qui semblait nous attendre. Nous avons eu peur, tout d’abord mais maman nous a rassurĂ©s et il est devenu notre grand copain. Quand nous allions nous baigner, il nous accompagnait, nous avions trouvĂ© une petite crique idĂ©ale. Il se postait Ă  l’entrĂ©e de la crique et quand on dĂ©passait une certaine limite, il poussait un gros soupir et se mettait Ă  l’eau c’était un St Bernard et il faisait son boulot de Saint Bernard, nous n’aurions pas Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©s qu’il porte un petit tonneau Ă  son cou et qu’on puisse y boire du rhum !Un jour, on nous a annoncĂ© qu’il y avait une Ă©pidĂ©mie de fiĂšvre jaune. C’était ennuyeux car une de mes sƓurs avait de l’asthme et ne pouvait ĂȘtre vaccinĂ©e. Les autoritĂ©s n’y sont pas allĂ©es de main morte des avions dĂ©versaient du DDT, on voyait de grandes nappes au dessus de la petite colline et tous nos oiseaux enfermĂ©s dans une belle cage sont morts
A la fin de l’annĂ©e, j’ai passĂ© le certificat d’études et je l’ai rĂ©ussi ! Notre institutrice avait louĂ© un petit car et nous avait tous amenĂ©s Ă  Ouakam oĂč avait lieu l’examen. J’ai eu une faute Ă  ma dictĂ©e car le sĂ©nĂ©galais qui la lisait avait un fort accent et l’on n’avait pas su si c’était le creux ou le cƓur de la brousse
 Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite, cours-y bonheur est dans le prĂ©, cours-y vite, il va filer. Paul Fort
Lebonheur est dans le pré ! Accueil; Catégories. Plaisirs gourmands (22) Au fil de l'eau (1) Pages. Album - Corse - 2006; Album - Corse - Novembre 2007; Album - Escapade à Rome - mai 2007 ; Album - Maroc - 2006; Album - Thailande 2007; Links; Archives. 2008. Mars (1) 2007. Décembre (1) Novembre (1) Octobre (1) Septembre (4) Juin (1) Mai (3) Mars (2) Février (2)
Le Bonheur est dans le prĂ© Paul Fort Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le prĂ©, cours-y vite. Il va filer. Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer. Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite, dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer. Sur les cornes du bĂ©lier, cours-y vite, cours-y vite, sur les cornes du bĂ©lier, cours-y vite. Il va filer. Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite, sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer. De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite, de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer. Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite, saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filĂ©! Lebonheur mon enfant, c’est d’avoir des yeux, MĂȘme en vitrine, sous d’horribles lorgnons. Pouvoir observer, sur la fleur, un bourdon GorgĂ© de nectar, s’arracher vers les cieux. L e bonheur, mon petit, c’est d’ĂȘtre fascinĂ© Par une perle de rosĂ©e, courant sur le fil de la vierge, Dans une aube radieuse au soleil qui Ă©merge, Cordiale promesse d’une belle journĂ©e.
Le bonheur est dans le prĂ© est sans doute le poĂšme le plus cĂ©lĂšbre de Paul Fort. Son thĂšme est le bien-ĂȘtre, le calme, la joie de vivre et la sĂ©rĂ©nitĂ©. Ce texte est tellement connu qu'il a dĂ©jĂ  inspirĂ© la fameuse Ă©mission de tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© " L'amour est dans le prĂ© " animĂ©e par Marie-Ève Janvier en 2005 puis par prĂ©sentĂ©e par Karine Le Marchand en 2006 et le film d’Étienne Chatiliez qui porte le mĂȘme titre et qui a Ă©tĂ© produit en 1995. Ce dernier a Ă©tĂ© mis en scĂšne spĂ©cialement en dĂ©dicace Ă  son auteur le poĂšte Paul Fort, surnommĂ© souvent Le Prince des PoĂštes. Texte du PoĂšme Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite. Il va filer. Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer. Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite. Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer. Sur les cornes du bĂ©lier, cours-y vite, cours-y vite. Sur les cornes du bĂ©lier, cours-y vite. Il va filer. Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite. Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer. De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite. De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer. Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite. Saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filĂ©! Paul Fort Bonheur
Titre Le bonheur est dans le pré. Date de sortie: 6 décembre 1995. Synopsis du film Le bonheur est dans le pré
Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite, cours-y bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite. Il va Fort ne croyait pas si bien dire ! Direction le petit Causse de Camprieu, causse tĂ©moin isolĂ© Ă  l’ouest du mont Aigoual. Nous allons visiter en bons touristes l’abĂźme de Bramabiau, riviĂšre souterraine karstique qui sort d’une haute faille de ce causse. Nous sommes avec nos amis de l’ArdĂšche et du le parking, nous sommes accueillis » par la stĂšle d’Edouard Alfred Martel encore lui qui commĂ©more le centenaire de la spĂ©lĂ©ologie. AprĂšs avoir pris nos billets, nous descendons jusqu’à l’entrĂ©e de notre grotte qui est en fait la sortie de la riviĂšre. Bramabiau, brame-boeuf en occitan, c’est le bruit des cataractes d’eau en crue qui rappelle le beuglement de cet animal avec de l’imagination. EntrĂ©e des touristes Comme il n’a pas plu depuis plusieurs semaines, le dĂ©bit de la cascade n’est pas impressionnant mais offre tout de mĂȘme un beau spectacle. Notre guide a une voix de stantor. Heureusement car il va devoir couvrir le bruit de la riviĂšre pour que nous suivions ses explications et en plus il porte un masque. Cascade de sortie de la riviĂšre Nous circulons sur des coursives de bĂ©ton dans une haute galerie au dessus de la riviĂšre. Parfois elle disparaĂźt sous les blocs mais nous l’entendons toujours bramer ». Le guide nous montre les diffĂ©rentes hauteurs qu’atteignent les plus fortes crues ; nous serions balayĂ©s comme des fĂ©tus de paille si l’eau montait. Effectivement, la roche est propre, pas de boue, le dĂ©capage est efficace. Lors de ces grands Ă©pisodes cĂ©venols, tout le systĂšme d’éclairage est emportĂ©, certaines passerelles doivent ĂȘtre reconstruites, les garde-fous et rambardes sont tordus ou descellĂ©s et il faut parfois 6 mois pour tout refaire. Et au milieu coule la riviĂšre Nous quittons la partie active lĂ  oĂč coule la riviĂšre pour rejoindre des parties fossiles plus en hauteur. DiffĂ©rentes types de galeries s’offrent Ă  nos yeux. Les concrĂ©tions sont peu nombreuses mais toujours mises en valeur par un Ă©clairage choisi. Stalactites mĂ©duses Le creusement d’une galerie attire plus particuliĂšrement notre attention par sa formation dite en trou de serrure ». L’eau a d’abord circulĂ© sous pression creusant une galerie plutĂŽt ronde, puis s’est enfoncĂ©e creusant une galerie Ă©troite Ă  la faveur d’une faille. Le calcaire est bien creusĂ© comme avec des coups de gouge, preuve d’une circulation rapide et intense. Trou de serrure Suspendue au dessus de nos crĂąnes, une trĂ©mie tient entre eux des blocs impressionnants, scellĂ©s par des concrĂ©tions de calcite. Heureusement, ce n’est pas le jour des tremblements de terre. Il paraĂźt que la surface n’est pas trĂšs loin de ces enchevĂȘtrements minĂ©raux. Une Ă©pĂ©e de DamoclĂšs au plafond Vous ĂȘtes sĂ»r que la trĂ©mie est stable ? AprĂšs une heure de visite, nous ressortons par un tunnel creusĂ© qui permet d’éviter une partie de la remontĂ©e vers le parking. C’est pour les vieux dont je ferai bientĂŽt partie ! Au plafond taillĂ© dans un joint de strates marneuses bien plat, ont Ă©tĂ© mises Ă  jour deux traces de dinosaures. Ces charmantes petites bĂȘtes hantaient les rivage des lagunes peu profondes qui ont formĂ© ces couches. Contre-empreinte de dinosaure pas trĂšs gros, 15cm environ Les images Ă  l’intĂ©rieur de Bramabiau ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es avec un smartphone peu performant en basse lumiĂšre A l’air libre nous dĂ©cidons d’aller voir cette riviĂšre qui se perd sous terre, Ă  environ 420m Ă  vol d’oiseau de la cascade de sortie mais son parcours sous terre est plus long et labyrinthique. La riviĂšre s’appelle le Bonheur. Ce sont donc les pertes du Bonheur. Aujourd’hui, la riviĂšre ne coule pas, juste une grande vasque d’eau calme avant l’entrĂ©e. L’eau doit s’insinuer sous les galets et les alluvions. Les dimensions de la galerie d’entrĂ©e sont imposantes. Le Bonheur a creusĂ© les couches calcaires de faibles Ă©paisseurs entrecoupĂ©es de couches fines trĂšs friables et des blocs imposants, tombĂ©s du plafond, jonchent les bords du tunnel. Toujours pas d’eau. Gare aux cailloux » qui tombent du plafond ! Au fond du tunnel, la lumiĂšre pĂ©nĂštre par l’aven du Balset. Photo prise le 16 octobre suivant, l’eau coule dans le tunnel Rive gauche du tunnel avec ses strates bien apparentes Un mille-feuilles de couches Sous l’aven de Balset Aven du Balset La galerie continue encore quelques dizaines de mĂštres mais la suite devient spĂ©lĂ©ologique ». EntraĂźnĂ© par Pat, nous continuons dans des galeries moins imposantes. De nombreux diverticules et de gros blocs Ă  dĂ©sescalader nous font hĂ©siter sur le chemin Ă  prendre, le son de l’eau nous guide. Nous nous arrĂȘtons devant une grande vasque infranchissable sans Ă©quipement. De toute façon, nos Ă©pouses nous attendent dehors, alors demi-tour. Revenus dans le tunnel d’entrĂ©e, je dĂ©couvre une empreinte de dinosaure sur une des dalles inclinĂ©es. Je ne suis pas vraiment le dĂ©couvreur car les contours de la trace sont soulignĂ©s par un trait clair fait avec un caillou. Je remonte alors vers la sortie pour faire revenir le reste du groupe et admirer ces vestiges d’au moins 66 millions d’annĂ©es, date de l’extinction de ces reptiles. L’empreinte est tridactyle, comme les oiseaux, et se dirige vers le bas. Sur sa droite une se dirige vers le haut et la recoupe presque Ce sont 3 dalles en rive droite qui portent les traces de passage mais il est difficile de distinguer des empreintes nettes et caractĂ©ristiques malgrĂ© l’éclairage rasant naturel. Les reptiles sont passĂ©s et repassĂ©s en tout sens sur le rivage, effaçant les traces des prĂ©cĂ©dents Au centre de la photo les 3 doigts Deux doigts sont surtout marquĂ©s Je pars sur la rive gauche et trouve une autre empreinte , soulignĂ©e elle aussi. Sur une dalle en rive gauche A la sortie, CĂ©cile nous fait remarquer que la riviĂšre, qui ne coulait pas Ă  notre entrĂ©e, s’écoule doucement en amont de la vasque avant le tunnel. Pourtant les nuages sur l’Aigoual n’ont quand mĂȘme pas eu le temps de faire monter le niveau du Bonheur ! Peut-ĂȘtre que si ! Comme quoi les riviĂšres souterraines peuvent vite s’avĂ©rer des piĂšges en cas de pluie mĂȘme lointaine. Les photos des empreintes ont Ă©tĂ© refaites le 16 octobre avec un appareil photo digne de ce nom. Le Bonheur coulait dans son lit, rendant plus acrobatique la circulation pour faire les clichĂ©s. Pourtant il n’avait pas plu depuis le 4 octobre. Nous avons eu de la chance de pouvoir parcourir le tunnel sans eau le 2 octobre. Le Bonheur est dans le prĂ©, cours-y vite! Le Bonheur est dans le tunnel, cours-y vite il va filer ! Rendez-vous pour la prochaine crue spectaculaire !
Combledu mauvais goĂ»t, nous le rĂ©citions la plupart du temps sur un rythme endiablĂ©, qui la faisait ressembler bien plus Ă  une comptine pour enfant qu’à un vĂ©ritable texte poĂ©tique Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le prĂ©. Cours-y vite. Il va filer. Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Fini l'Ă©tĂ© et son cortĂšge de luxuriants festivals. Qu'Ă  cela ne tienne vive l'automne oĂč Le bonheur est dans le prĂ© »! DerriĂšre cette appellation rĂ©jouissante se cache la premiĂšre Ă©dition d'une fiesta de trois jours, Ă©clectique et conviviale. Elle aura Ă©videmment lieu dans un prĂ© oĂč l'association Paroles et Musique du Corong prendra quand mĂȘme le soin de dresser un chapiteau de 2000 places on n'est jamais trop prudent. Il se situe sur un terrain jouxtant l'auberge Ty Pikouz, dans la commune de Saint-NicodĂšme, proche de Callac. Au menu vendredi, samedi et dimanche fest-noz, reggae-trans, balade, foire bio et musiques du monde. Le tout sous le regard bienveillant de l'Ă©tonnant menhir chevelu un lierre centenaire lui tient lieu de coiffure, rĂ©sidant permanent du site du festival. Vendredi 22 Fest-noz dĂšs 21 h, avec une affiche du tonnerre. On y retrouvera les frĂšres Morvan, dont la ferme de BĂŽtcol est toute proche. Autres locaux rĂ©putĂ©s et prĂ©sents, les frĂšres Guichen. Ce vendredi soir, c'est Jean-Charles seul qui entrera en action, au sein de l'explosif trio de guitares PSG P comme Jacques Pellen, S comme SoĂŻg SibĂ©ril, G comme Jean-Charles Guichen. Sept autres formations guideront les danseurs jusque tard dans la nuit Skeduz Ă©galement le lendemain Ă  Brasparts ; lire en page 4, les sonneurs Durassier-Kergosien, les chanteuses Flohic-Corbel, le duo Perroches-Morvan accordĂ©on et flĂ»te + trois jeunes groupes au talent Ă©vident, AzĂ©lice, Skolidi et Kalon Breizh. 40 F. Samedi 23 Reggae-trans au programme Ă  partir de 21 h. TĂȘtes d'affiche et programmĂ©s Ă  23 h 30, les Hilight Tribe ne seront pas dĂ©paysĂ©s. Ils avaient sĂ©journĂ© Ă  Ty Pikouz autour de leur passage trĂšs remarquĂ© Ă  la derniĂšre Ă©dition des Vieilles Charrues de Carhaix. Lire aussi page 4. Deux autres formations mettront le prĂ© en transe Green Waters et Narayana. Green Waters, sextet de Saint-NicodĂšme mĂȘme, pratique des mĂ©langes Ă  base de blues, de jazz, de rock et de funk. Les Vannetais de Narayana suivront. Ils sont devenus une valeur sĂ»re de la scĂšne reggae-ska. 50 F. Dimanche 24 Balade musicale Ă  10 h Ă  la dĂ©couverte des gorges du Corong. Les organisateurs du festival tenaient absolument Ă  partager avec le public le coup de coeur qu'ils Ă©prouvent pour ce site magique du Kreiz-Breizh. Foire bio nature toute la journĂ©e. Los Trognos Coulos animera un apĂ©ro-fanfare prĂ©cĂ©dant le repas bio servi sous chapiteau adultes 120 F ; enfants 35 F. L'aprĂšs-midi, poursuite de la visite des stands, animations pour enfants jeux, maquillage, promenades Ă  cheval... et feu d'artifice de musiques du monde dĂšs 13 h. Les concerts 60 F verront se succĂ©der sur scĂšne - Veillon-Riou, fameux duo celtique flĂ»te traversiĂšre-guitare ; - un groupe surprise 14 h 15 ... - Le Guichen Quartet 15 h 30, composĂ© de Jean-Charles le guitariste, de son frangin accordĂ©oniste FrĂ©dĂ©ric, du bassiste StĂ©phane De Vito qui faisait avec eux les belles nuits d'Ar Re Yaouank, ainsi que du percussionniste Dominique Molard ; - Bashavav 17 h, un quartet tourbillonnant aux humeurs balkaniques ; - SimĂ©on Lenoir 18 h 15, le laurĂ©at des Jeunes Charrues 2000 ; - Yog Sothoth 19 h 45, groupe d'ethno-world-jazz accueillant pour la circonstance un invitĂ© prestigieuxx, Jacques Pellen ; - Lokarn 21 h 30, formation de Rostrenen au rock ardent. Vendredi, samedi et dimanche, Le bonheur est dans le pré», alors, comme l'Ă©crivait le poĂšte Paul Fort, cours-y vite, cours-y vite»

Le bonheur est dans le prĂ© cours-y vite, cours-y vite" 15 DĂ©cembre 2009, RĂ©digĂ© par Dominique84 PubliĂ© dans #Reflets du jour. BONNE JOURNEE A TOUS. Partager cet article. Repost 0. S'inscrire Ă  la newsletter. Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous : Vous aimerez aussi : Bonne annĂ©e 2016 Qu'aimeriez-vous que je vous souhaite ? L’art peut-il

Publié le 23 Avril 2017 par Jacques Viallebesset Le bonheur est dans le pré . Paul Fort Le bonheur est dans le vite, cours-y vite. Le bonheur est dans les pré, cours-y vite. Il va filer. Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite. Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer. Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer. Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite Sur les cornes du

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