Linterprofession laitière est claire à ce sujet : les grilles de paiement du lait ne se verront pas modifiées sous prétexte du changement
Produit lait, produit viande, charges… la campagne de calcul et de remise des résultats Marges Brutes Lait d’Avenir Conseil Elevage est terminée. Cette année, plus de 420 éleveurs ont choisi ce calcul, composant ainsi une base de comparaison très solide. Tous ont été invités à échanger en petit groupe avant de travailler de manière plus personnalisée avec leur conseiller pour tirer toutes les conclusions et élaborer un plan d’action pour la campagne en cours et celles à venir. Une production record par point de collecte Avant d’évoquer la quantité produite, abordons le sujet du prix perçu par les producteurs lors de la campagne 2018-2019 01/04/2018 au 31/03/2019.Le prix s’est maintenu au niveau de la campagne précédente 349 €/1 000 l toutes primes et qualités confondus +1 €/1 000 l par rapport à N-1. Ainsi, le niveau de marge brute aux 1 000 litres est lui aussi relativement stable 218 €/1 000 l contre 220 € en moyenne, chaque élevage a produit 40 000 litres de lait en plus que l’an passé. La barre des 800 000 litres par exploitation est dépassée. En 5 ans, l’augmentation atteint près de 200 000 litres soit +30% ! + 0 l par élevage en 5 ans Le produit viande correspond à la somme des ventes des veaux laitiers de 15 jours en élevage ou en cession interne au sein de l’exploitation pour un atelier d’engraissement, de femelles laitières en élevage ou pour la boucherie génisses ou vaches et à la variation d’inventaire. Pour cette année, il est de 40 €/1 000 poste frais d’élevage » évolue peu, il atteint 40 €/1 000 l. Les charges alimentaires augmentent de 3 €/1 000 l. Les intrants ont été achetés plus chers. La principale source d’augmentation concerne les concentrés. En 2018-2019, leur prix moyen est supérieur de 22 €/t par rapport à 2017-2018. Et, malgré une meilleure efficacité 194 g de concentrés distribués par litre de lait, le coût de concentré est en augmentation de 2 €/1 000 l. Du côté des fourrages, les investissements de fertilisation ont fait légèrement croitre le coût de production à l’hectare et par conséquent les coûts de fourrages +1€/1 000 l. + 272 litres par hectare Le niveau de MB par hectare est un moyen d’appréciation de l’optimisation du système fourrager. Avec un niveau de production de 8 374 l par vache et par an, 67% d’UGB vaches et un chargement de 1,95 UGB/ha le niveau de production augmente légèrement + 272 litres de lait par Ha de SFPc. Finalement, la marge brute par ha de SFPc est de 2 385 €/ha, soit une progression de 18 €/ha. Ce qui en fait la cinquième meilleure année depuis plus de 20 ans de MB ACE. Mais une hétérogénéité toujours aussi présente 60 000 € d’écart de MB ! La différence de résultat entre le quart inférieur et le quart supérieur est toujours autant élevé 75 €/1 000 litres soit 60 000 € pour l’élevage moyen de 800 000 litres !Le poste alimentation de l’atelier lait » explique une part importante de l’écart. Pour autant, il ne suffit pas à poser le diagnostic d’une situation particulière. Il faut faire attention aux raccourcis et aux solutions trop si la MB aux 1 000 litres est un critère pertinent, une exploitation est souvent constituée d’autres ateliers cultures, viande, etc…. Le revenu de l’éleveur provient de l’addition des résultats de chaque atelier. Il convient donc de viser l’amélioration de la cohérence du système d’exploitation ». Le prix du lait détermine seulement la tendance du niveau moyen de marge brute d’une campagne à l’autre mais la disparité des résultats demeure toujours du même ordre. Il est donc impératif de connaitre ses chiffres quel que soit le contexte pour que dans tous les cas l’élevage garantisse un niveau d’EBE suffisant aux besoins rembourser, investir, sécuriser et vivre ! Nicolas MaréchalConseiller Spécialisé Technico-Economie Pour plus d’informations n’hésitez pas à nous contacter !
Les3 races laitières principales ont progressé en termes de quantité laitière entre les résultats 2019 et ceux 2020 (entre +200 et +350kg selon les races). La Prim’Holstein maintient un niveau de production élevé. Elle frôle les 9500 kg de lait en moyenne par lactation avec des taux en constante progression depuis plusieurs années.

Le contenu protéique est l’un des critères clés utilisé pour évaluer la qualité du lait et calculer son prix. Or ce taux est soumis à de fortes variations, tant génétiques qu’environnementales. Il est souvent difficile de compter sur les seules ressources de l’exploitation pour améliorer ce résultat. Comment augmenter le taux protéique du lait des vaches laitières ? Le taux protéique concerne la teneur en protéines dans le lait. La rémunération du point de TP est actuellement d’environ 6€/1000l. La production d’un lait riche en matières utiles est donc une stratégie efficace pour maximiser le revenu de la vente du lait. Quels sont les facteurs de variation du taux de protéines du lait? Les variations naturelles du taux protéique ont plusieurs causes. Parmi les facteurs de variation non alimentaires, l’aspect génétique est très important. Le TP varie entre animaux de différentes races mais aussi entre ceux d’une même race. Les taux du lait d’un troupeau évoluent au fil des saisons. Les jours longs et lumineux sont propices à la production laitière mais diminuent les taux par effet de dilution. Les taux évoluent également au cours de la lactation. Le TP chute fortement pendant les premières semaines de lactation. Puis son niveau se stabilise et remonte progressivement au fur et à mesure que la production laitière baisse. La synthèse des protéines laitières dépend également de facteurs propres au métabolisme animal, tels que l’énergie et les protéines ingérées par l’animal. Evolution du taux protéique en fonction des saison Evolution du taux protéique pendant la lactation Les besoins en PDI chez la vache laitière en fonction de sa production Les protéines laitières sont synthétisées à partir d’acides aminés issus de la digestion des protéines microbiennes PDIM et alimentaires PDIA. Cette synthèse s’effectue dans la mamelle, ce qui demande à l’animal de mobiliser une part importante d’énergie. Par conséquent, l’énergie, la qualité et la quantité de protéines ingérées sont les principaux facteurs limitants du taux protéique. Quelles sont les solutions disponibles pour augmenter le taux protéique du lait ? Faire monter le niveau d’énergie, fournir des protéines supplémentaires sont autant de leviers pour améliorer le taux protéique du lait. Apport d'énergies Les vaches laitières répondent à l’apport d’énergie lorsque celle-ci est limitante. En d’autres mots, quand les vaches n’ont pas assez d’énergie, le taux protéique de leur lait ne s’exprime pas. L’ajout de 1UF unité fourragère /VL/j supplémentaire par rapport aux recommandations permet d’augmenter le TP de 0,6g/kg de lait. Il est donc conseillé de valoriser les fourrages ingérés car ils constituent une source d’énergie substantielle pour l’animal. De plus, l’utilisation de concentrés à base de céréales à paille permet de produire de l’acide propionique C3 favorable au TP. L' énergie fermentescible est également utile pour promouvoir la protéosynthèse qu’opèrent les bactéries du rumen. Lors de la digestion, ces protéines sont découpées en acides aminés qui serviront à la synthèse des protéines laitières. Rapport Taux protéique / UFL Coulon, Remond, 1991 Apport de protéines en quantité et de qualité Quant à l'apport des protéines permis par la protéosynthèse, il n’est pas suffisant pour couvrir les besoins des vaches laitières fortes productrices. L’ajout de protéines by-pass aura pour effet d’augmenter la quantité totale de protéines digestibles donc, de satisfaire ces besoins Rapport méthionine / lysine La synthèse des protéines laitières dépend également du profil des acides aminés disponibles pour la mamelle. La méthionine est souvent le premier acide aminé limitant, notamment dans les rations à base d’ensilage de maïs. Il convient de prendre en compte le rapport Metdi/Lysdi fournies par les matières premières des aliments et de la ration pour avoir un rapport Metdi/Lysdi de 0,33. Bien d’autres stratégies, telles que le respect de certains niveaux nutritionnels ou l’utilisation de matières premières sur mesure sont également à mettre en place pour améliorer le taux protéique. Nos experts sont là pour vous recommander les méthodes les plus adaptées à votre élevage. Alors, n’hésitez pas à les contacter !

Lacollecte moyenne par producteur progresse de 7 % en Grand Est en 2020, contre 3 % en moyenne pour l’ensemble France métropolitaine. Après trois années d’augmentation, le prix du lait conventionnel marque le pas et tend à légèrement fléchir en 2020 (354,99 € /1 000 litres en moyenne sur l’année, soit - 0,7 % par rapport à 2019).

La branche Lait regroupe la collecte de lait de vache et de chèvre et sa transformation en produits et ingrédients laitiers. Agrial, deuxième groupe coopératif laitier français et première coopérative laitière française en collecte de lait bio, occupe notamment une position de leader européen du fromage de chèvre avec sa marque Soignon. La production et la collecte de lait Les ressources laitières d’Agrial s’élèvent à 2,4 milliards de litres de lait, dont 155 millions en lait de chèvre et 128 millions en lait de vache bio. Agrial et ses équipes de conseillers et techniciens lait accompagnent les agriculteurs apporteurs de lait afin d’optimiser la performance économique et environnementale de leurs élevages et garantir ensemble la sécurité alimentaire du lait dès la production. La transformation laitière Agrial construit progressivement un ensemble laitier multispécialiste présent en France et à l’international et valorise le lait de ses apporteurs dans 7 domaines stratégiques Le fromage de vache Le fromage de chèvre Les produits laitiers ultra-frais Les fromages ingrédients Le lait UHT Les ingrédients secs Le beurre et la crème 28 sites industriels en France et à l’international Les activités de transformation de la branche Lait s’appuient sur 5 200 salariés en France et à l’international. Le dispositif industriel se compose de 23 sites en France et 5 sites en Espagne, en Belgique, aux États-Unis et en Italie ainsi que 5 filiales commerciales en Europe, aux États-Unis et au Moyen Orient. Des engagements responsables Charte des bonnes pratiques d’élevage Dès la production, le système de sécurité alimentaire est basé sur la charte des bonnes pratiques d’élevage, à laquelle l’adhésion de tous les producteurs est devenue une exigence de nos clients.

Arrêtédu 9 novembre 2012 relatif aux modalités de paiement du lait de vache, de brebis ou de chèvre en fonction de sa composition et de sa qualité hygiénique et sanitaire. Dernière mise à jour des données de ce texte : 01 février 2019. NOR : AGRT1230751A. JORF n°0263 du 11 novembre 2012 . Accéder à la version initiale; Recherche simple dans le code Rechercher 4pemWWP.
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