Téléchargementebook gratuit pour ipod touch Le champ de bataille de la pensée - Gagnez la bataille dans vos pensées 9782912185105 par Joyce Meyer en francais iBook Overview Soucis, doute, confusion, dépression, colÚre et sentiments de condamnation tout cela constitue des attaques de la pensée.
Description du livre Votre libido est Ă  plat, vous ne pensez qu’à dormir, votre corps est un vrai champ de bataille
 rassurez-vous, tout est normal ! L’arrivĂ©e d’un enfant est un vrai raz-de-marĂ©e et la sexualitĂ© n’est pas vous soyez enceinte ou que vous veniez d’avoir un enfant, ce livre a pour but d’apporter des rĂ©ponses claires et concrĂštes Ă  toutes vos questions sur ce qui se passe dans votre intimitĂ©, mais aussi, dans votre l’aide nombreux exercices, Caroline Le Roux vous aidera Ă  vous reconnecter Ă  votre corps, Ă  votre sensualitĂ©, Ă  votre dĂ©sir et, qui sait, Ă  dĂ©couvrir de nouvelles prenant le temps et en vous Ă©coutant, vous pourrez renouer avec une sexualitĂ© harmonieuse et avoir la preuve, que non, le sexe ce n’était pas mieux avant !
Sortirde la pensĂ©e binaire suppose de passer Ă  une pensĂ©e stratĂ©gique autour de quelques repĂšres. Oui, Ă©videmment, on ne peut tabler sur une « Ă©meute » (c’est le terme utilisĂ© par Durand) coordonnĂ©e et simultanĂ©e Ă  travers l’Europe ; l’hypothĂšse stratĂ©gique est celle de l’arrivĂ©e d’un gouvernement de gauche dans un Le champ de bataille de la pensĂ©e Vous est-il dĂ©jĂ  arrivĂ© de vous persuader vous-mĂȘme que quelque chose allait mal tourner? Vous saviez que ce travail allait vous passer sous le nez? MĂȘme avant l’entretien? Et, l’avez-vous obtenu ce travail? Ou encore, vous Ă©tiez certain que les enfants allaient avoir un accident de voiture en rentrant Ă  la maison? Et sont-ils arrivĂ©s Ă  bon port, sains et saufs? Avec le recul nous repensons souvent Ă  ce genre de situations et nous demandons pourquoi nous Ă©tions si inquiets. En ĂȘtes vous parfois arrivĂ©s Ă  la conclusion que votre affolement n’était que dans votre tĂȘte »? Il n’est pas surprenant que la Bible traite du syndrome du “tout dans la tĂȘte”. Dieu comprend que –si nous ne le faisons pas de maniĂšre dĂ©libĂ©rĂ©e – nous sommes capables d’imaginer un nombre incalculable de scĂ©narios dans lesquels des relations sont rompues et oĂč il arrive tout un tas de mauvaises choses. Il a donc muni sa parole d’instructions qui nous permettent de reconnaĂźtre et de surmonter cette tendance Ă  laisser libre cours Ă  notre imagination galopante. En fait, ces luttes dans nos pensĂ©es font partie de notre apprentissage chrĂ©tien normal. En 2 Corinthiens 10, Paul aborde ce sujet de façon trĂšs Ă©loquente. Il dit au verset 3 Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Paul dit que nous vivons dans des corps physiques dans un monde matĂ©riel. Nous sommes en mĂȘme temps engagĂ©s dans un combat, mais ce combat n’est pas menĂ© dans le monde physique et matĂ©riel. Il a lieu dans un autre monde. Il explique au verset 4 Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses
 Dieu nous a Ă©quipĂ© d’armes appropriĂ©es parce que ce combat dans lequel nous sommes engagĂ©s ne fait pas partie du monde physique. Nos armes ne sont pas physiques mais spirituelles. Dieu nous a procurĂ© des armes spirituelles qui vont renverser des forteresses. Dans ce combat, des forteresses se dressent contre nous et contre Dieu. Paul continue en dĂ©crivant ces forteresses au verset 5 
 Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élĂšve contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensĂ©e captive Ă  l’obĂ©issance de Christ
 Tous ces mots ont Ă  voir avec le monde des pensĂ©es des raisonnements, la connaissance de Dieu et, amener toute pensĂ©e captive. Paul a mis en Ă©vidence le fait que le champ de bataille est celui de la pensĂ©e. Ressentir des pressions issues de notre pensĂ©e n’est donc pas anormal. Cela fait partie de la vie chrĂ©tienne. Ce n’est pas nĂ©cessairement le symptĂŽme d’une mauvaise action de votre part ou que vous allez dans la mauvaise direction. Cela vient juste complĂ©ter votre apprentissage en tant que chrĂ©tien. L’Ennemi intĂ©rieur A une certaine Ă©tape de ma vie chrĂ©tienne j’ai fait une dĂ©couverte surprenante j’abritais un ennemi de Dieu Ă  l’intĂ©rieur de moi. MalgrĂ© le fait que j’étais chrĂ©tien et que je servais Dieu, je dĂ©couvrais que mon ennemi Ă©tait ma propre pensĂ©e. En Romains 87, Paul explique car l’affection de la chair est inimitiĂ© contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas Ă  la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut mĂȘme pas. En grandissant, mon esprit a reçu une remarquable Ă©ducation. J’ai frĂ©quentĂ© une universitĂ© prestigieuse et y suis devenu professeur. Mais le problĂšme Ă©tait que cet esprit en train d’ĂȘtre Ă©duquĂ© Ă©tait un ennemi de Dieu. J’abritais au fond de moi un ennemi de Dieu extrĂȘmement instruit. Beaucoup de gens croient en l’éducation. Mais l’éducation ne changera pas le fait que votre esprit est un ennemi de Dieu. Elle ne fera qu’éduquer votre esprit sans changer sa nature. Si votre esprit est charnel et que vous frĂ©quentiez un sĂ©minaire pendant 5 ans, vous ne finiriez vraisemblablement que par abriter en vous un esprit charnel de bonne Ă©ducation. Il faut qu’il y ait un changement total et intĂ©gral. En 2 Corinthiens, Paul dit que Dieu nous a donnĂ© les armes appropriĂ©es. Il y a beaucoup d’armes que nous pouvons utiliser dans ce combat, mais je crois que les deux armes les plus essentielles sont le temps passĂ© dans la Parole de Dieu et dans la priĂšre. TrĂšs tĂŽt dans ma vie chrĂ©tienne, j’ai fait une expĂ©rience au cours de laquelle pendant une annĂ©e entiĂšre j’ai dĂ» garder confiance dans le fait que la parole de Dieu m’apporte la guĂ©rison physique. En Matthieu 44, JĂ©sus dit que l’homme vivra de toute parole qui sortira de la bouche de Dieu ». C’est ce que j’ai dĂ» faire. A la fin de cette annĂ©e, non seulement j’étais guĂ©ri physiquement, mais mon esprit avait complĂštement changĂ©. J’avais appris Ă  penser dans les termes de la Parole de Dieu. Ne vous y trompez pas cependant. Au cours de cette annĂ©e-lĂ  j’ai eu Ă©normĂ©ment de combats dans la priĂšre. J’ai dĂ» me frayer un chemin vers la vĂ©ritĂ©. J’ai dĂ» refuser les mensonges de l’ennemi – les doutes, le dĂ©couragement, la crainte- et c’est au moyen de la priĂšre que j’ai dĂ» m’y prendre. En utilisant ces deux armes fantastiques – la parole de Dieu et la priĂšre – j’ai finalement remportĂ© cette bataille dans mes pensĂ©es. Trois forteresses En 2 Corinthiens, Paul parle de “forteresses.” Une autre traduction l’exprime par forteresses de pensĂ©e ». Quelles sont ces forteresses? J’ai beaucoup rĂ©flĂ©chi Ă  cette question et je vous propose de les classer en trois catĂ©gories principales. La premiĂšre est l’orgueil. La plus grande forteresse de toutes dans l’esprit d’un homme non rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© est l’orgueil – l’orgueil qui se sert, se protĂšge et s’exalte lui-mĂȘme avant tout. Pratiquement toutes les races et toutes les nations souffrent d’un certain degrĂ© d’orgueil national. Je suis nĂ© anglais – et, croyez-moi, les Anglais peuvent ĂȘtre trĂšs orgueilleux. Un anglais peut mettre beaucoup de temps Ă  admettre qu’il a un problĂšme d’orgueil. L’Allemagne aussi est un pays dont l’Histoire est pĂ©trie d’orgueil national. Je pense que le nationalisme est une des clĂ©s dont Hitler s’est servi pour acquĂ©rir de l’ascendant sur le peuple allemand- et mĂȘme sur une multitude de chrĂ©tiens allemands. L’orgueil des dĂ©nominations est une autre des forteresses que l’ont peut distinguer. Certains disent, je sais Ă  quelle dĂ©nomination j’appartiens, alors ne me dites rien qui soit en dĂ©saccord avec la doctrine de ma mĂȘme si c’est dans la Bible ». On pourrait dire cela des Baptistes, des MĂ©thodistes, des PentecĂŽtistes, des PresbytĂ©riens – la liste est longue. Si vous vous accrochez Ă  tout ce qui porte un certain label – que ce soit Protestant, Catholique, PresbytĂ©rien, PentecĂŽtiste ou quoi que ce soit – je pense que votre esprit abrite une forteresse d’orgueil. L’orgueil gĂ©nĂšre le parti pris – votre pensĂ©e est dĂ©jĂ  dĂ©terminĂ©e avant que vous n’ayez connaissance des faits. C’est faire preuve d’un esprit Ă©troit, arrogant et destructeur. La troisiĂšme forteresse est celles des idĂ©es prĂ©conçues – le fait de penser que vous connaissez quelque chose qu’en rĂ©alitĂ© vous ne connaissez pas, de prĂ©sumer avoir une vision claire de quelque chose qu’en fait vous n’avez pas. Permettez-moi de vous suggĂ©rer une maniĂšre de repĂ©rer vous–mĂȘme vos forteresses de pensĂ©es. Si vous vous sentez troublĂ© Ă  la mention d’une de ces forteresses, soyez honnĂȘte avec vous-mĂȘme et prenez la dĂ©cision d’aller au devant de ce problĂšme. La raison la plus importante de l’affronter est que ces forteresses bloquent l’entrĂ©e de la parole de Dieu dans votre vie. Dans le Psaume 119130, nous apprenons que La rĂ©vĂ©lation de tes paroles Ă©claire, Elle donne de l’intelligence aux simples. Voulez-vous ĂȘtre Ă©clairĂ© et avoir de l’intelligence? Ou prĂ©fĂ©rez-vous rester dans la semi-obscuritĂ©, l’ignorance et les prĂ©jugĂ©s? C’est Ă  vous de choisir. Si vous aspirez Ă  la lumiĂšre et Ă  l’intelligence il faut que vous vous attaquiez Ă  ces forteresses dans vos propres pensĂ©es Ă  l’aide de la vĂ©ritĂ© de la parole de Dieu et de la puissance de la priĂšre. Humiliez-vous et laissez la parole de Dieu faire son Ɠuvre en vous – vous transformer, vous ajuster, vous reconstruire, vous remodeler. Vous devez vous demander comment se fait-il que j’en sache si long sur vous. Eh bien ce n’est pas le cas. Je sais que nous sommes tous confrontĂ©s Ă  cela. Nous sommes tous susceptibles d’abriter ce genre de forteresses. Nous sommes engagĂ©s dans un combat spirituel au cƓur de nos propres pensĂ©es et Dieu a pourvu aux armes pour remporter la victoire. Le casque de l’espĂ©rance J’ai appris tout d’abord Ă  me servir de ces armes. A partir de 1949 pendant environ 9 ans je fus pasteur d’une congrĂ©gation Ă  Londres, en Angleterre. Dans une certaine mesure, j’ai menĂ© Ă  bien mon ministĂšre. Nous voyions rĂ©guliĂšrement des gens ĂȘtre sauvĂ©s, guĂ©ris et baptisĂ©s dans le Saint-Esprit dans notre Ă©glise. Cependant, j’avais des problĂšmes personnels auxquels je n’avais pas encore trouvĂ© de solution. Plus prĂ©cisĂ©ment, j’avais des accĂšs de dĂ©pression rĂ©currents qui me submergeaient comme un Ă©pais nuage noir. Ce nuage semblait me pousser vers le bas et me dĂ©connectait d’une communication normale avec les autres – mĂȘme avec ma famille. J’ai combattu cela par tous les moyens qui Ă©taient en mon pouvoir et que je connaissais. J’ai priĂ©, jeĂ»nĂ©, pris de bonnes rĂ©solutions. J’ai fait tout ce que je pouvais faire mais je n’allais pas mieux. En fait, plus je priais et jeĂ»nais, pire c’était. Je me souviens que l’une de nos filles – qui avait environ 14 ans Ă  l’époque- me dit un jour, papa, s’il te plaĂźt arrĂȘte de jeĂ»ner, ton Ă©tat empire quand tu jeĂ»nes ». J’avais Ă©puisĂ© toutes mes solutions, et un jour, une phrase dans EsaĂŻe 613 capta mon attention Un vĂȘtement de louange au lieu d’un esprit d’abattement ou de lourdeur comme le dit la version anglaise
 Lorsque je lus cette phrase je sus soudain que j’avais Ă  faire Ă  un esprit – une personnalitĂ© qui me sondait, qui connaissait mes faiblesses, savait quand et comment m’attaquer. Je n’étais pas en train de lutter contre mes seules forces mentales et psychologiques. Je n’étais pas en train de lutter contre de simples manies ancrĂ©es en moi. Il y avait une personne montĂ©e contre moi – par Satan lui-mĂȘme – qui me sondait et manigançait ma chute. Alors je sus pourquoi la pression empirait Ă  mesure que je voulais servir le Seigneur, la mission de cet esprit Ă©tait de m’entraver dans mon service pour Dieu. Lorsque je me relĂąchais un peu et devenais indiffĂ©rent, la pression diminuait. Mais plus je m’engageais sĂ©rieusement, plus la pression augmentait. J’avais Ă  faire Ă  un esprit dotĂ© d’intelligence qui savait prĂ©cisĂ©ment comment et quand mettre la pression. Le fait d’identifier mon ennemi fut un bond en avant extraordinaire. Je sondais les Ecritures et trouvais un verset qui je le crus allait m’apporter la solution Ă  mon problĂšme. JoĂ«l 232 dit ceci Alors tous ceux qui invoqueront l’Eternel seront sauvĂ©s dĂ©livrĂ©s, dit la version anglaise. Je crus que cette promesse Ă©tait tout aussi universelle que celle de Jean 316 
afin que quiconque croit en lui ne pĂ©risse point, mais qu’il ait la vie Ă©ternelle Je vis JoĂ«l 232 comme une promesse spĂ©cifique de dĂ©livrance. Je joignis les deux versets – EsaĂŻe 613 et JoĂ«l 232 – et je fis une priĂšre trĂšs spĂ©cifique. Je nommai l’esprit esprit d’abattement, esprit de lourdeur et je rĂ©clamais la promesse que Dieu Lui-mĂȘme avait faite Alors tous ceux qui invoqueront l’Eternel seront dĂ©livrĂ©s ». Je priais, Dieu, au Nom du Seigneur JĂ©sus Christ – et selon Ta Parole – Je te demande de me dĂ©livrer de cet esprit de lourdeur ». Et lorsque je fis cette priĂšre biblique spĂ©cifique, je fus dĂ©livrĂ©. La pression se relĂącha. Puis mon apprentissage continua. J’appris qu’ĂȘtre dĂ©livrĂ© est une chose et que le rester en est une totalement diffĂ©rente. Dieu commença Ă  me montrer qu’Il avait fait sa part et qu’à prĂ©sent je devais faire la mienne. Il avait libĂ©rĂ© mon esprit de cette pression dĂ©moniaque, il m’appartenait maintenant de rééduquer ma pensĂ©e – de cultiver une perspective et une maniĂšre de penser totalement diffĂ©rentes. Avant d’ĂȘtre dĂ©livrĂ© je n’en Ă©tais pas capable. AprĂšs ma dĂ©livrance c’était devenu ma responsabilitĂ©. Dieu avait fait sa part en me dĂ©livrant, et je devais faire la mienne en gardant cette dĂ©livrance. Je pense que c’est une vĂ©ritĂ© qui s’applique Ă  presque tous les domaines oĂč Dieu intervient Ă  votre place – le salut, la guĂ©rison, la dĂ©livrance. Dieu fait sa part et il vous appartient de faire la vĂŽtre. Votre part est de conserver ce que Dieu vous a donnĂ© – de vous y accrocher. AdaptĂ© des enseignements de Derek Prince “L’apprentissage de la vie” et “Le casque de l’EspĂ©rance
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EmpĂȘtrĂ©dans mon mĂ©moire sur la pensĂ©e de Hannah Arendt, ces de signer et de poursu ivre la longue et di ffĂŻci le quĂȘte de la joie dan si'art d'Ă©crire. J.-P. C. Lac Mallonne, aoCtt-dĂ©cembre 2008 Hull, Ă©tĂ© 2009 . TABLE DES MATIÈRES . AVANT-PROPOS Il . LISTE DES FIGURES VIII NOTE SUR LA TRADUCTION DES SOURCES UTILISÈES IX RÉSUMÉ X INTRODUCTION. UN PENSEUR DE
Un combat a lieu, vos pensées sont le champ de bataille! Mais la bonne nouvelle, c'est que Dieu combat à vos cÎtés. Dieu désire le meilleur pour vous, et satan le sait. Satan veut vaincre le peuple de Dieu par une stratégie de tromperie et de mensonge mûrement réfléchie et conçue avec astuce. Mais ce livre est une déclaration de victoire! Le peuple de Dieu peut utiliser la Parole de Dieu pour triompher de la traßtrise et des mensonges de satan. Joyce nous enseigne à renouveler nos pensées par La Parole de Dieu et à rester victorieux sur le champ de bataille de la pensée. ISBN 9782912185105

DĂ©couvrezaujourd'hui comment avoir la victoire sur le CHAMP DE BATAILLE DE LA PENSÉE. Bibles LittĂ©rature MultimĂ©dia Articles cadeaux Carterie Calendriers / Agendas Ustensiles de culte Livres numĂ©riques . Recherche: Mots consĂ©cutifs. Recherche avancĂ©e . Coups de coeur: Mission et activitĂ© AccĂšs aux librairies CLC Bible en ligne Catalogues CLC CLC dans le Monde

Car l'Éternel votre Dieu est celui qui marche avec vous, afin de combattre pour vous contre vos ennemis, afin de vous dĂ©livrer. DeutĂ©ronome 204 Nos seuls ennemis sont les ennemis de Dieu. Nous ne luttons pas contre les hommes, mais contre la maladie spirituelle. Nous attaquons le diable, le blasphĂšme, l'erreur et le dĂ©sespoir, qui sont ses alliĂ©s. Nous combattons contre toutes les armĂ©es du pĂ©chĂ© l'impuretĂ©, l'ivrognerie, l'oppression, l'injustice, l'impiĂ©tĂ©, leur rĂ©sistant vigoureusement, mais sans employer l'Ă©pĂ©e ni la lance, car nos armes ne sont point charnelles. L'Éternel, notre Dieu, hait tout ce qui est mal, c'est pourquoi il marche avec nous afin de lutter avec nous dans cette croisade. Il veut nous sauver et nous donner de combattre le bon combat et de gagner la victoire. Nous pouvons ĂȘtre assurĂ©s que, si nous sommes du cĂŽtĂ© de Dieu, Dieu est Ă  notre cĂŽtĂ©. Avec cet auguste alliĂ© le rĂ©sultat ne peut ĂȘtre douteux. Il ne peut l'ĂȘtre parce que la vĂ©ritĂ©, en elle-mĂȘme, est puissante et doit prĂ©valoir, et que sa force repose sur le Dieu Tout-Puissant, sur JĂ©sus Ă  qui tout pouvoir a Ă©tĂ© donnĂ© au ciel et sur la terre, et sur le Saint-Esprit qui accomplit sa volontĂ© parmi les hommes. Soldats de Christ, ceignez votre armure. Frappez au nom du Dieu de saintetĂ©, et saisissez la victoire par la foi. Que ce jour ne passe pas sans que nous ayons frappĂ© un coup pour JĂ©sus et la saintetĂ©. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !

sairesĂ  la pensĂ©e organisĂ©e et efficace, l’élargis sement des perspectives culturelles, l’appel aux principes et mĂ©thodes de crĂ©ativitĂ©, l’initiation Ă  la rĂ©flexion prospective ou Ă  l’innovation et Ă  la conduite de projet contribuent Ă  Ă©largir, enrichir et Ă©lever le champ de pensĂ©e et de vision.
1La combinaison de l’électronique, de l’informatique et de la tĂ©lĂ©communication a entraĂźnĂ© une rĂ©volution technologique l’apparition des technologies de l’information et de la communication NTIC. Parmi les bouleversements radicaux qu’elles entraĂźnent, figurent la connectivitĂ© [1], le rĂ©trĂ©cissement de l’espace et la gestion en temps quasi rĂ©el. 2Si la guerre est un art simple, mais tout d’exĂ©cution » [2], sa nature reste fonction de l’innovation technologique. L’arrivĂ©e des nouvelles technologies de l’information et de la communication constitue donc un bouleversement, qui fait faire Ă  l’efficacitĂ© militaire un bond en avant suffisamment significatif pour se demander s’il ne s’agit pas d’une rĂ©volution dans les affaires militaires ». La derniĂšre rĂ©volution militaire remontant Ă  l’arrivĂ©e de l’artillerie de campagne de la fin du XVIIIe siĂšcle et qui a dĂ©cuplĂ© les capacitĂ©s de destruction. 3Cette rĂ©volution militaire n’est pas seulement technique. Elle affecte en particulier les principes fondamentaux de la guerre, mis en Ă©vidence par le marĂ©chal Foch libertĂ© d’action, concentration des efforts et Ă©conomie des moyens ». 4En effet, l’irruption des NTIC offre de nouvelles perspectives d’application aux principes de la guerre, soulignant par lĂ  le caractĂšre visionnaire de Foch. Une vĂ©ritable manƓuvre vectorielle [3] devient alors possible dans la mesure oĂč les NTIC ouvrent de nouveaux champs d’application aux principes de la guerre et Ă  leurs combinaisons. Enfin, la mise en Ɠuvre de ces nouvelles technologies nĂ©cessite de rĂ©viser l’approche de la sĂ©curitĂ©, les modes d’entraĂźnement et de formation, ainsi que la culture du commandement. 5Le combat aĂ©roterrestre futur, caractĂ©risĂ© par la domination informationnelle et la prĂ©cision des effets, pourrait faire Ă©merger trois modes opĂ©ratifs la conduite partagĂ©e comme source-clĂ© de la libertĂ© d’action du chef, la dĂ©centralisation du combat nĂ©cessaire pour acquĂ©rir la concentration des efforts et la combinaison des vecteurs [4] comme facteur d’économie des autant, la domination informationnelle suppose de la part des combattants, quel que soit le niveau considĂ©rĂ©, une confiance dans le systĂšme. En effet, les capacitĂ©s numĂ©riques remplaceront le lien physique entre l’exĂ©cutant et son chef. Aussi, aux trois modes opĂ©ratifs citĂ©s prĂ©cĂ©demment, viennent s’ajouter une nouvelle perception de la prise de risque dans la conception des systĂšmes de sĂ©curitĂ© de l’information, un nouveau concept d’entraĂźnement et de formation, et enfin, une nouvelle culture du des NTIC aux principes de la guerre6 La numĂ©risation de l’espace de bataille influencera de façon irrĂ©versible et parfois imprĂ©visible l’art du commandement et l’emploi des forces. » [5] 7En d’autres termes, les conditions du combat futur vont connaĂźtre des modifications telles que la nature mĂȘme de la guerre va s’en trouver profondĂ©ment affectĂ©e. En effet, aprĂšs avoir longtemps considĂ©rĂ© que pour vaincre, il fallait la combinaison du feu, du mouvement et du choc », une nouvelle forme de la guerre se profile pour le XXIe siĂšcle celle qui consiste Ă  vaincre par l’information ».La libertĂ© d’action renforcĂ©e par la conduite partagĂ©e8 Nous allons passer d’une rĂ©fĂ©rence personnelle gĂ©nĂ©rant une action collective Ă  une rĂ©fĂ©rence globale permettant la cohĂ©rence d’actions individuelles. » [6] 9Le principe de la libertĂ© d’action est souvent considĂ©rĂ© comme le premier principe de la guerre, Ă  l’origine de tous les autres. En effet, sans libertĂ© d’action, il est impossible de concentrer les efforts ni d’économiser quoi que ce soit. La libertĂ© d’action, c’est le fait de pouvoir agir malgrĂ© l’adversaire et les diverses contraintes imposĂ©es par le milieu et les circonstances. En d’autres termes, c’est la capacitĂ© rĂ©siduelle d’agir ou de rĂ©agir Ă  un moment donnĂ©. 10La libertĂ© d’action repose sur trois prĂ©suppositions la sĂ»retĂ©, la prĂ©vision et l’anticipation, et l’aptitude Ă  prendre l’ascendant sur l’adversaire. Dans l’avenir ce principe se trouvera renforcĂ© par les NTIC dans la mesure oĂč la capacitĂ© rĂ©siduelle du chef Ă  agir sera plus grande parce que mieux connue la connectivitĂ©. La numĂ©risation de l’espace de bataille NEB, la rĂ©colte et le traitement des donnĂ©es C4ISR [7], et la transmission de l’information Ă  partir de systĂšmes d’information, mis en place Ă  chacun des niveaux conception SIC, mise en Ɠuvre SIR, exĂ©cution SIT, concourent Ă  une vĂ©ritable transparence du champ de NTIC et la conquĂȘte de la supĂ©rioritĂ© informationnelle11Parmi les applications concrĂštes des NTIC dans les transformations du champ de bataille, figure la numĂ©risation de l’ensemble des modules allant du fantassin [8] au systĂšme complexe de dĂ©fense sol-air [9]. Cela s’appelle la numĂ©risation de l’espace de bataille NEB.La NEB constitue donc une vĂ©ritable rĂ©volution numĂ©rique dans les affaires militaires, dans la mesure oĂč elle procure aux combattants, aux chefs et aux Ă©tats-majors une connaissance en temps quasi rĂ©el de l’évolution de la situation et permet une accĂ©lĂ©ration de la prise de principal atout de la numĂ©risation ĂȘtre un multiplicateur d’efficacitĂ© »12La numĂ©risation est tout d’abord un multiplicateur d’efficacitĂ© car c’est une technologie qui transforme la voix, les donnĂ©es, les cartes, les photos
 en un signal numĂ©rique facilement transmissible et pouvant ĂȘtre recopiĂ© selon les besoins. Ainsi, le processus informationnel et dĂ©cisionnel s’en trouve considĂ©rablement accĂ©lĂ©rĂ©. LĂ  oĂč il fallait plusieurs heures Ă  une estafette pour transmettre un document confidentiel par exemple un ACO [10] Ă  distribuer aux piĂšces d’artillerie sol-air, il ne faudra Ă  prĂ©sent que quelques secondes. Ensuite parce qu’elle Ă©vite que l’information ne subisse une transformation ou une dĂ©formation. Le doute d’une mauvaise interprĂ©tation de la situation devrait ĂȘtre Ă©liminĂ©. En effet, les ordres qui hier descendaient en cascade pouvaient subir des interprĂ©tations diffĂ©rentes, voire des dĂ©formations. A prĂ©sent les donnĂ©es sont Ă©changeables, sans perte en ligne. Enfin, parce qu’elle est facilement stockable. Les donnĂ©es numĂ©riques peuvent ĂȘtre en effet facilement compressĂ©es pour occuper moins d’espace dans les risques de la numĂ©risation la place relative de l’homme13Parmi l’ensemble des risques, il faut citer la surinformation, le non-respect du principe de subsidiaritĂ©, et l’absence de dĂ©cision. La surinformation constitue un risque pour les Ă©chelons d’exĂ©cution dĂšs lors que les niveaux supĂ©rieurs n’auraient pas jouĂ© leur rĂŽle. En effet, il y a un risque de diffusion gĂ©nĂ©rale et systĂ©matique de l’information jusqu’au plus bas niveau sans traitement intermĂ©diaire. Le combattant ne doit recevoir que l’information qui le concerne, faute de quoi son action s’en trouverait saturĂ©e par excĂšs d’information. 14Le non-respect du principe de subsidiaritĂ© [11] et l’écrasement des niveaux hiĂ©rarchiques pourrait conduire Ă  une remise en question de la libertĂ© d’action des Ă©chelons subordonnĂ©s. En effet, avec la numĂ©risation de l’espace de bataille, les Ă©chelons intermĂ©diaires peuvent ĂȘtre contournĂ©s par l’échelon supĂ©rieur disposant d’une plus grande vue d’ensemble des opĂ©rations. Ce dernier pourrait alors ĂȘtre tentĂ© de manƓuvrer lui-mĂȘme les diffĂ©rents modules de la force ou, au minimum, d’imposer Ă  ses subordonnĂ©s le dĂ©tail de leur manƓuvre, annihilant ainsi leur libertĂ© d’action. Le risque de dĂ©responsabilisation serait alors trĂšs grand !Paradoxalement, la numĂ©risation, si elle n’est pas maĂźtrisĂ©e, pourrait conduire Ă  ralentir la prise dĂ©cision. En effet, le chef pourrait ĂȘtre tentĂ© d’attendre la derniĂšre information qui permettrait de diminuer au maximum la part de l’intuition, ou de la subjectivitĂ©, dans sa dĂ©cision. Il s’agit lĂ  d’un abus de confiance dans le systĂšme qui occulte la notion plus que jamais fondamentale de la prise de risque. Ce phĂ©nomĂšne bien connu de dĂ©responsabilisation par l’informatique pourrait alors avoir comme effet pervers de retarder la dĂ©cision alors que l’objectif initial de la numĂ©risation est bien d’accĂ©lĂ©rer le processus dĂ©cisionnel. Les NTIC constituent un levier essentiel dans la supĂ©rioritĂ© opĂ©rationnelle, mais les dĂ©cideurs doivent conserver Ă  l’esprit qu’elles ne sont qu’un outil, mĂȘme s’il est rĂ©volutionnaire, au service de l’ NTIC et la logique de rĂ©seau15L’informatique sans les rĂ©seaux ne constitue pas intrinsĂšquement une rĂ©volution fondamentale ; de mĂȘme ce sont les rĂ©seaux associĂ©s Ă  la numĂ©risation de l’espace de bataille qui apportent une avancĂ©e significative dans l’art de la guerre. Il s’agit donc d’organiser l’ensemble des donnĂ©es Ă  partager en systĂšme de systĂšme C4ISR et de dĂ©finir l’architecture des systĂšmes d’information SI correspondant aux besoins projet C4ISR au cƓur du projet de numĂ©risation de l’espace de bataille16Il s’agit d’un systĂšme de systĂšme dont le rĂŽle principal sera d’intĂ©grer tous les rĂ©seaux du champ de bataille dans une architecture globale. En effet, la guerre moderne n’admet plus la persistance de temps de latence entre la dĂ©tection d’un matĂ©riel et sa destruction. Les cibles potentielles Ă©tant de plus en plus mobiles, parfois noyĂ©es au milieu de la population, l’ennemi peut disparaĂźtre en quelques minutes la destruction de seulement 13 chars serbes au Kosovo par l’aviation de l’Alliance en tĂ©moigne. A l’avenir, le dĂ©fi consistera Ă  exploiter l’information en temps rĂ©el. Les systĂšmes C4ISR sont au cƓur de cette rĂ©volution dans les affaires militaires. La rĂ©alisation des SI nĂ©cessaires aux diffĂ©rents acteurs de l’espace de bataille repose sur un concept technologique dit horizontal c’est-Ă -dire destinĂ© Ă  assurer, en prioritĂ©, la cohĂ©rence des niveaux hiĂ©rarchiques conception, mise en Ɠuvre et exĂ©cution. Ainsi, le systĂšme d’information pour le commandement des forces SICF est attribuĂ© au niveau de la conception PC de niveau 1 Ă  3 [12], le systĂšme d’information rĂ©gimentaire SIR au niveau de la mise en Ɠuvre PC de niveau 4 et 5 [13] et le systĂšme d’information terminal SIT au niveau de l’exĂ©cution systĂšmes d’armes.La logique de rĂ©seau un bouleversement des niveaux hiĂ©rarchiques du commandement, et un facteur d’accĂ©lĂ©ration vers l’interopĂ©rabilitĂ© des systĂšmes nationaux et alliĂ©s17En rĂ©alitĂ©, le problĂšme de l’écrasement des niveaux hiĂ©rarchiques Ă©voquĂ© ci-dessus ne doit ĂȘtre considĂ©rĂ© que comme un mal nĂ©cessaire lorsque la rapiditĂ© de l’évolution de la situation l’exigera. 18En effet, les NTIC ne remettent pas en cause la dĂ©composition de l’action en trois phases conception, mise en Ɠuvre et exĂ©cution. En revanche, elles permettent de crĂ©er des boucles courtes » et de dĂ©cloisonner les trois niveaux, faisant fi des rĂšgles de subordination. Ainsi, l’expĂ©rimentation tactique menĂ©e au CEPC [14] par le CDES [15] a clairement montrĂ© l’opportunitĂ© offerte par les NTIC de crĂ©er des groupes de forces de circonstance conçus, mis en Ɠuvre et exĂ©cutĂ©s au plus haut niveau niveau Corps d’armĂ©e ou de Composante terrestre de théùtre, pour mener des opĂ©rations ciblĂ©es cf. la manƓuvre vectorielle ci-dessous en dĂ©pit des difficultĂ©s culturelles et hiĂ©rarchiques que cela pose. 19Les rĂ©seaux mettent enfin en exergue la nĂ©cessitĂ© de disposer de systĂšmes interopĂ©rables. En effet, seules les donnĂ©es rĂ©pondant aux mĂȘmes standards peuvent circuler et ĂȘtre Ă©changĂ©es. La numĂ©risation force donc l’interopĂ©rabilitĂ© des donnĂ©es tant au plan national qu’entre les NTIC et les solutions numĂ©riques20La masse d’informations disponibles et la puissance de calcul des ordinateurs permettront d’élaborer des modĂšles simulant l’action amie en la comparant Ă  celle de l’ennemi et de proposer des choix finaux d’une grande objectivitĂ©. Le rĂŽle jouĂ© Ă  cet Ă©gard par la simulation n’est pas nĂ©gligeable. En effet, l’expression d’un besoin de systĂšme d’information est toujours difficile Ă  formuler. La simulation offre la possibilitĂ© de mieux concrĂ©tiser un systĂšme futur. Par ailleurs, elle joue un rĂŽle majeur dans la validation des systĂšmes d’information car elle permet d’éprouver les procĂ©dures, d’entraĂźner et de former les personnels Ă  moindre coĂ»t et surtout de valider la cohĂ©rence du systĂšme par sa souplesse d’utilisation et les possibilitĂ©s de rejouer. 21Mais, les solutions numĂ©riques, que proposent les NTIC appliquĂ©es aux systĂšmes de simulation, pourraient conduire Ă  minimiser la place de l’intuition dans l’exercice du commandement. Une telle Ă©volution pourrait faire craindre que la conduite de la guerre ne soit plus un art mais tende Ă  devenir une science. Cette crainte n’est pas justifiĂ©e sauf si la machine venait Ă  remplacer l’intelligence humaine et la capacitĂ© de dĂ©cision de l’homme. 22Certains pensent que le rĂŽle traditionnel de l’officier charismatique en situation de commandement devrait s’estomper. En effet, comme nous le verrons par suite, le chef pourrait ĂȘtre de plus en plus Ă©loignĂ© de ses hommes et ne communiquer avec eux qu’aux travers d’écrans digitaux et de signaux numĂ©riques. Dans ces conditions l’ascendant moral du chef sur ses subordonnĂ©s ne tiendrait que par la confiance que les uns et les autres accorderaient aux systĂšmes d’information et de communication mis en place. Seul le dernier Ă©chelon, c’est-Ă -dire le niveau d’exĂ©cution au contact des populations, de l’ennemi, du terrain, conserverait cette relation physique qui devrait devenir l’apanage de la section, du groupe, voire de l’équipe ou du binĂŽme. La formation morale, l’exercice de l’autoritĂ© devraient alors, encore plus, descendre jusqu’au dernier niveau d’exĂ©cution si cette distanciation entre le chef et l’exĂ©cutant, rĂ©sultante des NTIC, se concentration des efforts par la dĂ©centralisation du combat23 Focaliser la puissance de combat de la flotte Ă  partir de forces largement dispersĂ©es mais Ă©troitement maillĂ©es. » [16] 24Le principe de concentration des efforts fut au centre de la bataille napolĂ©onienne et son application en 1940 fit le succĂšs de l’attaque blindĂ©e allemande de Guderian dans les Ardennes. 25La concentration des efforts est l’orientation dans l’espace et dans le temps des diffĂ©rentes actions et des effets des systĂšmes d’armes autour d’un but unique. En d’autres termes, associĂ© au principe de surprise, la concentration des efforts vise Ă  dĂ©cupler les capacitĂ©s d’une force en crĂ©ant localement et pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e un rapport de force favorable. 26AprĂšs une pĂ©riode de 200 ans caractĂ©risĂ©e par un systĂšme divisĂ© » pour mieux se concentrer, l’évolution technologique semble Ă  l’avenir promouvoir un systĂšme dĂ©centralisĂ© » pour mieux NTIC et la manƓuvre Ă©clatĂ©e27La dispersion gĂ©ographique a toujours Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment dĂ©terminant pour la sauvegarde des unitĂ©s. Mais entendue seulement comme mesure de sĂ»retĂ©, elle peut engendrer des situations dĂ©sastreuses dans la mesure oĂč la dispersion signifie Ă©galement une moindre solidaritĂ© et par consĂ©quent une plus grande vulnĂ©rabilitĂ© relative. L’émiettement des forces onusiennes en Bosnie n’a-t-il pas favorisĂ© les prises d’otages de casques bleus par les factions au printemps 1995 ? 28A prĂ©sent, une des consĂ©quences de l’avĂšnement des NTIC sur le champ de bataille est que la signature, c’est la mort » [17]. La dispersion gĂ©ographique devient donc un impĂ©ratif. 29Si hier il s’agissait de faciliter la concentration de ses propres moyens tout en contrariant celle de l’adversaire, la manƓuvre future sera probablement inverse il s’agira de maintenir la dilution de ses forces tout en cherchant Ă  concentrer celles de l’adversaire. Pour cela, les unitĂ©s devront nĂ©cessairement ĂȘtre furtives, extrĂȘmement mobiles et capables de se reconfigurer. En particulier, elles devront pouvoir se mouvoir Ă  grande vitesse sur des vĂ©hicules blindĂ©s lĂ©gers sans ĂȘtre contraintes par une logistique pesante. Ainsi, parallĂšlement au principe de sĂ»retĂ©, la dilution s’impose parce que la guerre change de nature. PlutĂŽt que de conquĂ©rir un territoire, les forces chercheront Ă  le contrĂŽler ; plutĂŽt que de dĂ©truire l’ennemi, les forces chercheront Ă  lui dĂ©nier toute capacitĂ© d’action. Pour cela, il faudra un grand nombre de petites unitĂ©s dĂ©centralisĂ©es, agiles, mobiles et rapides, interconnectĂ©es Ă  un intranet de la bataille et intĂ©grĂ©es au rĂ©seau informationnel de NTIC et la manƓuvre ciblĂ©e30A l’aube du XXIe siĂšcle, l’art de la manƓuvre est appelĂ© Ă  ĂȘtre renouvelĂ©. La Guerre froide, avec sa logique arithmĂ©tique, visant Ă  opposer toujours plus de masses d’hommes et d’armes, a cĂ©dĂ© le pas Ă  une logique finalitaire » d’emploi des forces. La conception frontale de l’action des forces terrestres, issue des guerres napolĂ©oniennes, n’est plus adaptĂ©e Ă  l’environnement gĂ©opolitique actuel. Enfin, l’explosion des distances, l’implosion des dĂ©lais et la prĂ©cision des armes, imposent une nouvelle conduite de l’action rĂ©alisĂ©e selon une approche vectorielle en temps quasi la notion de masse Ă  la notion d’effets31Depuis Rome, la guerre terrestre consiste en un affrontement de grandes bandes d’hommes armĂ©s, plus ou moins organisĂ©s, que les chefs tentent de concentrer en certains points du dispositif adverse pour crĂ©er un rapport de force favorable et percer le front adverse. Pour cela les chefs, au grĂ© de l’évolution technique des armes, ont recherchĂ© la combinaison savante entre le choc, le feu et la manƓuvre permettant de remporter la victoire. Dans ce contexte, la guĂ©rilla et le siĂšge de place forte ne sont que des cas particuliers. En effet, la guerre a bien toujours Ă©tĂ© une affaire de confrontation de masse comme en tĂ©moignent les morts militaires toujours plus nombreux au fil des siĂšcles. Ceux de la rĂ©volution et de l’Empire atteignent 2,5 millions ; les soldats morts de la Grande Guerre sont 8,5 millions et ceux du second conflit mondial 15 millions. 32La logique de masse ne recule pas fondamentalement aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. En fait, la Guerre froide s’inscrit dans cette continuitĂ© puisque le statu quo s’établit sur la base de rapports de force constituĂ©s par l’accumulation de part et d’autre d’hommes armĂ©s, de chars, de canons, d’avions, de navires
 et de missiles balistiques. Cette notion comparative de masses qui s’opposent est particuliĂšrement bien traduite dans les documents officiels et les Atlas stratĂ©giques de l’époque. 33Il faudra attendre la guerre du Golfe et les multiples crises de la fin XXe siĂšcle, pour constater que le passage d’une logique capacitaire Ă  une logique finalitaire est devenu la norme. La principale raison rĂ©sulte de la dissymĂ©trie des moyens. Par nature, les conflits sont tous Ă  prĂ©sent inĂ©gaux dans des proportions pouvant aller de 1 Ă  100. De plus, l’asymĂ©trie devrait devenir la rĂšgle. Dans les conflits asymĂ©triques, les stratĂ©gies adverses sont diamĂ©tralement opposĂ©es en intention choquer l’opinion publique, en respectabilitĂ© usage de bouclier humain, en intensitĂ© non-respect du principe de proportionnalitĂ©, en moralitĂ© action terroriste [18]. La rĂ©solution de ces crises ne peut venir de la seule accumulation de capacitĂ©s mais plutĂŽt d’actions en termes d’effets Ă  obtenir » sur les sources de puissance de l’adversaire militaire, institutionnelle, financiĂšre, culturelle, psychologique, etc..De la notion de front Ă  la notion d’espace lacunaire34Le contexte des opĂ©rations aĂ©roterrestres est radicalement diffĂ©rent de celui des dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes. L’espace des opĂ©rations a littĂ©ralement Ă©clatĂ©, pour devenir tridimensionnel. Tout d’abord, les combats ne sont plus concentrĂ©s sur une ligne de front ; ensuite, ils n’opposent plus exclusivement des forces armĂ©es ; enfin les populations sont souvent les enjeux de la crise. 35Ainsi, la notion de front opposant des armĂ©es s’estompe au profit de dispositifs terrestres de plus en plus lacunaires. La notion de centre de gravitĂ© » [19] prend alors toute sa valeur. En effet, il ne s’agit plus de raisonner uniquement en fonction du dispositif frontal de l’adversaire, mais d’attaquer prioritairement la vĂ©ritable source de sa puissance ; celle-ci pouvant ĂȘtre militaire, Ă©conomique, politique, mĂ©diatique
De l’ordre oblique Ă  l’ordre vectoriel36Les armĂ©es, de l’antiquitĂ© aux temps modernes, ont pratiquĂ© l’ordre parallĂšle, c’est-Ă -dire l’affrontement en ligne de bataille contre ligne de bataille. La seule manƓuvre possible Ă©tait celle de l’enveloppement par les ailes illustrĂ©e par Hannibal au cours de la bataille de Cannes. C’est Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle que Guibert formalisera l’abandon de l’ordre parallĂšle et l’adoption de l’ordre oblique, qu’il dĂ©crivit ainsi J’appelle oblique toute disposition oĂč l’on porte sur l’ennemi une partie et l’élite de ses forces, et oĂč l’on tient le reste hors de portĂ©e de lui, toute disposition oĂč l’on attaque avec avantage un ou plusieurs points, tandis qu’on donne change aux autres. » [20] Les manƓuvres napolĂ©oniennes se sont inscrites dans cette perspective tracĂ©e par Guibert, de mĂȘme les batailles terrestres des deux guerres mondiales n’ont pour ainsi dire pas dĂ©rogĂ© Ă  cette ordre oblique », Ă  quelques exceptions prĂšs, prĂ©figurant l’ordre vectoriel » comme l’offensive du Guderian dans les Ardennes en 1940 ou l’irruption de la 2e DB du gĂ©nĂ©ral Leclerc en Alsace Ă  partir de Saverne en 1944. 37Cet art de la guerre s’est sophistiquĂ© avec l’approche indirecte » thĂ©orisĂ©e par Liddell Hart pour qui l’attaque des sources de la puissance adverse consiste Ă  surprendre, dĂ©sĂ©quilibrer et dĂ©sorganiser l’adversaire par des actions indirectes. 38Les nouvelles technologies viennent donner un nouveau souffle Ă  l’approche indirecte dans la mesure oĂč il est Ă  prĂ©sent possible de faire converger des forces, de toutes natures et dans un minimum de temps, sur les centres de gravitĂ© [21] de l’adversaire ; c’est l’approche vectorielle. Cela a pour principale consĂ©quence, aprĂšs deux siĂšcles marquĂ©s par la prééminence de la masse, d’ouvrir la perspective de l’approche ciblĂ©e ». Le systĂšme divisionnaire » va donc ĂȘtre remplacĂ© par une logique d’agrĂ©gation opĂ©rationnelle autour d’un principe la modularitĂ© et d’une mĂ©thode la constitution de force. Il en rĂ©sulte une organisation souple, rĂ©versible, et adaptĂ©e aux besoins opĂ©rationnels en vue de produire un ensemble d’effets pour atteindre l’objectif. Le principe divisionnaire a vĂ©cu. » [22]Vers une rĂ©duction du volume des forcesLa qualitĂ© remplacera la quantitĂ©39Avec la prĂ©cision des armements, on comprime la quantitĂ© dans la qualitĂ©. Certes, les munitions Ă  haut degrĂ© de prĂ©cision existent depuis le dĂ©but des annĂ©es 1970, toutefois c’est vĂ©ritablement lors de la guerre du Golfe qu’elles ont Ă©tĂ© utilisĂ©es de façon significative, tĂ©moignant alors d’une rĂ©elle Ă©volution dans l’art de la guerre. L’instrumentalisation du laser et la prĂ©cision de la navigation donnĂ©e par le Global Positioning System GPS sont deux Ă©volutions techniques majeures qui permettent, entre autres, de dire que la prĂ©cision des armements va changer la donne moins d’armes, moins d’exposition, plus de coups au but et plus de logistique allĂ©gĂ©e40Le poids de la logistique va considĂ©rablement diminuer. En effet, la prĂ©cision des tirs va permettre de rĂ©duire considĂ©rablement les consommations. LĂ  oĂč il fallait plusieurs dizaines d’obus pour saturer une zone, deux ou trois munitions intelligentes capables de tirer au but sur des objectifs Ă©loignĂ©s de plus de 30 km suffiront Ă  dĂ©sorganiser un convoi. Ainsi les norias de poids lourds chargĂ©s de munitions d’artillerie [23] seront remplacĂ©es par l’emport de la seule dotation de munitions dites intelligentes nĂ©cessaires Ă  chaque systĂšme d’armes. Mais les munitions intelligentes ne sont pas la seule cause de l’allĂ©gement prĂ©visible de la logistique. L’optimisation des flux grĂące Ă  la gestion informatique des stocks, la mutualisation des Ă©quipements et leur standardisation devraient concourir Ă  une rĂ©duction gĂ©nĂ©rale du poids de la logistique de combat virtuel41Le cyberespace devient de plus en plus le centre de gravitĂ© de toutes les activitĂ©s humaines. Sur la Toile s’échangent les donnĂ©es Ă©conomiques, sociales, mĂ©diatiques, et mĂȘme militaires. Des batailles s’y dĂ©roulent, et s’y dĂ©rouleront de plus en plus. Les virus informatiques, I love you » en 2000, et les techniques de fourvoiement manipulation d’images, de chiffres
 en sont un des moyens par la combinaison des vecteurs42 L’effet recherchĂ© est atteint par la rĂ©sultante d’un ensemble de vecteurs opĂ©rationnels. » [24] 43Le principe d’économie des moyens consiste Ă  n’engager qu’une quantitĂ© suffisante de forces pour atteindre l’objectif recherchĂ©. Parce que les ressources sont comptĂ©es, que l’intelligence de situation ouvre des perspectives tout aussi efficaces que celle du rouleau compresseur » et parce que les lois de la guerre imposent le principe de proportionnalitĂ© [25], le principe d’économie des moyens est au cƓur de la doctrine militaire d’autres termes, l’économie des moyens, c’est la rĂ©partition et l’application judicieuse des capacitĂ©s d’action en vue d’obtenir le meilleur rendement pour atteindre le but assignĂ©. L’innovation technologique va permettre de combiner les vecteurs entre eux et de fournir des effets ajustĂ©s aux besoins prĂ©suppositionsSe comprendre interopĂ©rabilitĂ© des systĂšmes44L’interopĂ©rabilitĂ© est un impĂ©ratif qui n’est pas nouveau. Longtemps recherchĂ©e afin de faire des Ă©conomies d’échelle, elle est Ă  prĂ©sent principalement motivĂ©e par un impĂ©ratif de bon sens il s’agit de la nĂ©cessitĂ©, pour les forces armĂ©es des diffĂ©rents pays alliĂ©s sur un théùtre d’opĂ©rations, de pouvoir travailler ensemble. Il s’agit donc, au-delĂ  d’un simple impĂ©ratif Ă©conomique, d’une exigence trĂšs forte induite par la multinationalitĂ© des opĂ©rations. A cet effet, l’enjeu aujourd’hui porte sur la capacitĂ© des systĂšmes, unitĂ©s et organismes nationaux Ă  opĂ©rer ensemble, grĂące Ă  la compatibilitĂ© de leurs organisations, doctrines, procĂ©dures et Ă©quipements respectifs. Les NTIC reprĂ©sentent une chance exceptionnelle Ă  saisir pour rĂ©aliser l’interopĂ©rabilitĂ© des systĂšmes dans la mesure oĂč le numĂ©rique devient l’élĂ©ment de langage des synergies vers une supĂ©rioritĂ© dans le domaine du commandement45L’apport des nouvelles technologies de l’information, vĂ©ritable matiĂšre premiĂšre du savoir, concourt Ă  crĂ©er les conditions d’une supĂ©rioritĂ© dans le domaine du commandement. Ce dernier, visant Ă  permettre au chef interarmes d’imposer sa volontĂ© sur le terrain, commence par le recueil de l’information, son traitement, le processus de prise de dĂ©cision et la mise en Ɠuvre de ces dĂ©cisions pour gagner ou garder l’initiative » [26]. Cela se traduit concrĂštement par le dĂ©veloppement des SIC, des moyens de renseignement et de contre-renseignement, de la guerre Ă©lectronique et informatique, de la simulation et l’analyse opĂ©rationnelle, et du processus de targeting [27].Agir ensemble le partage capacitaire46La rĂ©volution numĂ©rique ouvre des possibilitĂ©s exceptionnelles pour la rĂ©alisation de capacitĂ©s opĂ©rationnelles et un partage de celles-ci dans le cadre d’un engagement en coalition. En effet, pour des raisons de lĂ©gitimitĂ© et de solidaritĂ©, les opĂ©rations majeures sont Ă  prĂ©sent multinationales. Or la composition des moyens mis en Ɠuvre est contrainte par les exigences des uns et des autres, chacun souhaitant d’une part, conserver une certaine autonomie dĂ©cisionnelle [28] principe du carton rouge et d’autre part, imposer une influence au sein de la coalition le leadership. Cela se traduit alors par un partage capacitaire, savant dosage numĂ©rique, technologique et politique qui vise Ă  satisfaire les intĂ©rĂȘts singuliers de chaque nation. Mais ce partage serait trĂšs difficile, s’il n’existait pas d’outil permettant de rĂ©aliser cette coopĂ©ration. Les NTIC y contribuent largement, sans elles la dĂ©marche capacitaire perdrait alors une grande partie de sa objectifsL’optimisation des forces l’agrĂ©gation47La nouvelle approche doctrinale de l’armĂ©e de terre française redĂ©finit la maniĂšre dont est constituĂ©e la force engagĂ©e sur un théùtre d’opĂ©ration. Si hier, les unitĂ©s Ă©taient constituĂ©es en tant que force permanente prĂȘte Ă  ĂȘtre engagĂ©e dans un conflit de haute intensitĂ© dans des dĂ©lais trĂšs brefs cf. les exercices annuels de mise en alerte opĂ©rationnelle Tramontane » et AlizĂ© », elles constituent Ă  prĂ©sent un rĂ©servoir de forces » Ă  partir duquel, en vertu du principe de la modularitĂ© », les unitĂ©s destinĂ©es Ă  ĂȘtre engagĂ©es sont constituĂ©es. Ainsi, la logique d’organisation de forces permanentes se trouve abandonnĂ©e au profit d’une vĂ©ritable logique d’agrĂ©gation opĂ©rationnelle, permettant de gĂ©nĂ©rer, au moment voulu et selon les besoins de la situation, les forces adaptĂ©es. Les NTIC, dans cette logique, permettent de diminuer les contraintes de faisabilitĂ© de l’agrĂ©gation opĂ©rationnelle et facilitent les besoins, en cours d’action, de configurations successives des Ă  la situation la capacitĂ© de reconfiguration48Le principe de modularitĂ©, Ă  la base de la logique d’agrĂ©gation opĂ©rationnelle, doit permettre de construire une organisation souple et rĂ©versible. Il s’agit lĂ  d’un vĂ©ritable dĂ©fi dans la mesure oĂč derriĂšre cette organisation, se trouvent non seulement des matĂ©riels lourds et complexes, mais surtout des hommes et des femmes dont le besoin de cohĂ©sion reste une condition fondamentale du succĂšs. Dans ces conditions, tout ce qui concourt Ă  rĂ©duire les Ă©ventuelles ruptures de communication et d’information est dĂ©terminant. Les NTIC y trouvent alors naturellement tout leur pĂ©nĂ©tration de champs d’opĂ©rations Ă©largies49Les opĂ©rations rĂ©centes ont montrĂ© que la paix se gagne sur diffĂ©rents terrains, pas uniquement militaires. Le champ des opĂ©rations est vaste, allant de l’action psychologique Ă  la reconstruction de la vie de la citĂ©, en passant par les destructions physiques et la paralysie des organes Ă©conomiques. Si toutes ces opĂ©rations sont complexes Ă  mettre en Ɠuvre, elles doivent nĂ©cessairement ĂȘtre conduites en cohĂ©rence, Ă  tous les niveaux, pour tendre vers la rĂ©alisation des buts recherchĂ©s. Pour cela il faut nĂ©cessairement disposer des moyens nĂ©cessaires pour apprĂ©hender les conditions et les limites des actions Ă  entreprendre. La maĂźtrise de l’information permet d’accroĂźtre les performances globales des forces capables de maĂźtriser tous les paramĂštres de la sociĂ©tĂ© de l’information. Les NTIC offrent en l’occurrence une palette d’outils pour la maĂźtrise des champs psychologiques ».Un but ultime la manƓuvre vectorielle dite globale50Les NTIC sont dans le champ opĂ©rationnel un multiplicateur d’efficacitĂ©. En temps qu’outil d’aide au commandement, elles servent plus de facilitateur de la manƓuvre que de pilote automatique. La numĂ©risation de l’espace de bataille NEB a pour consĂ©quences opĂ©rationnelles une nĂ©cessaire anticipation de la manƓuvre, des boucles de commandement en rĂ©seau modulable tout au long de l’action, et une utilisation combinatoire des armes. Ainsi d’une action logique arithmĂ©tique et analogique, on passe Ă  une logique vectorielle et digitale d’emploi des forces. » [29] La manƓuvre vectorielle, rendue possible par les NTIC, assure la supĂ©rioritĂ© opĂ©rationnelle des forces et rend possible la manƓuvre future dite globale. 51Au total, la supĂ©rioritĂ© opĂ©rationnelle passe Ă  prĂ©sent par la mise en Ɠuvre des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il en ressort un renforcement des principes de la guerre avec l’émergence de trois modes opĂ©ratifs la conduite partagĂ©e, la dĂ©centralisation du combat et la combinaison des vecteurs. Mais, les NTIC ne sauraient suffire au rĂšglement des crises ; c’est l’homme, Ă  l’appui de ces techniques, qui sera le principal artisan de la rĂ©ussite de l’action militaire. Mais, si la place de l’homme demeure centrale et dĂ©terminante, son action reste pour partie dĂ©pendante du degrĂ© de confiance accordĂ© aux nouvelles en ressort, pour certains, que la confiance dans le systĂšme, dans l’outil, dans ses capacitĂ©s, remplacera le lien charnel, physique entre l’exĂ©cutant et son chef. » [30] Une telle dĂ©pendance supposerait que les NTIC deviendraient l’alpha et l’omĂ©ga et que l’homme leur serait subordonnĂ©. Il ne faudra jamais oublier que la finalitĂ© consiste Ă  atteindre les objectifs fixĂ©s par l’ĂȘtre humain et que les nouvelles technologies sont un outil qui prend une place de plus en plus importante, certes, mais qu’elles demeurent un outil au service de l’homme. Donner une dimension quasi mystique Ă  ces outils constituerait une grave erreur. Cependant, encore plus que pour les autres outils, compte tenu de l’importance croissante des NTIC, et sans remettre en cause la cohĂ©sion nĂ©cessaire entre les hommes et les femmes constituant la chaĂźne hiĂ©rarchique, la confiance accordĂ©e Ă  ce nouvel outil sera indispensable. Cette nĂ©cessaire confiance passera impĂ©rativement par une nouvelle approche du risque, par l’élaboration de systĂšmes de sĂ©curitĂ© de l’information et par un nouveau contexte consĂ©quences du dĂ©veloppement des NTIC52La guerre informatique n’est plus un concept virtuel [31]. Elle revĂȘt des formes diverses [32] dans le but de dĂ©truire, de paralyser ou de prendre le contrĂŽle des systĂšmes informatiques Ă  partir d’ordinateurs et de programmes. Ce type de guerre ne suppose pas forcĂ©ment des moyens considĂ©rables quelques spĂ©cialistes en informatique, des ordinateurs et des programmes sur Ă©tagĂšre suffisent pour s’introduire chez n’importe quel usager quand il dispose d’une adresse internet et qu’il n’a pas de systĂšme de sĂ©curitĂ©. La sĂ©curitĂ© informatique reste donc Ă  inventer. Mais ce qui rend la tĂąche particuliĂšrement complexe, c’est qu’elle doit ĂȘtre en mesure de coller au plus prĂšs Ă  l’innovation technologique. C’est donc une gageure que de penser pouvoir crĂ©er durablement des systĂšmes inviolables. C’est pourquoi, l’idĂ©e d’une conception de la sĂ©curitĂ© fondĂ©e sur trois piliers la gestion du risque, la lutte informatique passive et la lutte informatique offensive, mĂ©rite d’ĂȘtre NTIC et la gestion du risque sĂ©curitaire dans les systĂšmes d’information53Les dispositifs et les technologies de l’information sont tels, qu’ils compriment, voire inversent, les rapports de proximitĂ© existant entre le monde et les hommes. Le problĂšme paradoxal est qu’au moment oĂč les NTIC et le concept de suprĂ©matie de l’information ont envahi le champ de bataille dans tous ses paramĂštres, la nĂ©cessitĂ© de gĂ©rer le risque et le contrĂŽle du devenir de ces informations sur ce mĂȘme champ est exacerbĂ©e. 54Toute la nuance consiste Ă  conserver une certaine indĂ©pendance dans l’interdĂ©pendance ! 55La sĂ©curitĂ© de l’information est donc menacĂ©e. Ces menaces, d’ordre technologique mais aussi humain, recouvrent plusieurs formes par, pour ou contre l’information. L’exemple le plus probant de risque dans la sphĂšre informationnelle est parfaitement rĂ©sumĂ© dans la problĂ©matique sĂ©curitaire que soulĂšve le systĂšme Echelon. La sĂ©curitĂ© de l’information est donc un enjeu majeur compte tenu de son omniprĂ©sence dans les systĂšmes d’armes, les systĂšmes d’information et de communication, les systĂšmes de commandement, et du fait de la dĂ©pendance accrue du militaire face Ă  ceux-ci. ParallĂšlement, le champ du savoir sur la gestion des risques et sur la fiabilitĂ© ne cesse de s’étoffer. Une rĂ©ponse Ă  ce problĂšme semble donc pouvoir ĂȘtre avancĂ©e. Pour ce faire, il nous faut garder Ă  l’esprit que la sĂ©curitĂ© de l’information n’est pas une fin en soi mais une condition de diffusion appropriĂ©e de l’information via les menaces pesant sur l’information56Les menaces qui pĂšsent sur l’information sont doubles ; elles portent certes, sur les systĂšmes d’information informatisĂ©s mais aussi sur leur – Les attaques informatiques contre les systĂšmes d’informations, Ă  proprement parler [33]57Le théùtre d’opĂ©ration est un lieu oĂč se joue la bataille de l’information. Les systĂšmes d’information et de communication sont un moyen d’acquĂ©rir une supĂ©rioritĂ© informationnelle et une efficacitĂ© dĂ©cisionnelle. L’attaque de ces moyens de communication est donc la façon la plus sĂ»re pour annihiler toute efficacitĂ© opĂ©rationnelle adverse. 58Ces attaques se font dans trois buts distincts par, pour ou contre l’ destruction par des agressions physiques, l’intrusion ou la dĂ©gradation du software et du hardware permettent une prise de contrĂŽle du systĂšme d’information par le biais d’un outil l’information. La tactique utilisĂ©e pour gagner la guerre de l’information est de rendre le champ de bataille opaque ;le renseignement informatique par l’exploration du systĂšme, l’écoute et le dĂ©cryptage, permet une exploitation de la ressource informationnelle adverse Ă  son profit. La qualitĂ© et la pertinence de l’information recueillie conditionnent la bonne maĂźtrise des opĂ©rations sur le théùtre ;la neutralisation du systĂšme est un moyen de lutter contre l’information. Il permet d’exercer un pouvoir d’influence sur l’ennemi en sapant son moral et sa guerre par, pour ou contre l’information prĂ©sente donc des menaces et des consĂ©quences protĂ©iformes sur le champ de bataille. Mais les menaces sur l’information ne se rĂ©sument pas aux seules attaques des systĂšmes d’information informatisĂ©s ; la sĂ©curitĂ© doit ĂȘtre envisagĂ©e de façon plus large, la menace Ă©tant – Les menaces globales d’attaques des NTIC59Pour comprendre la menace sĂ©curitaire dans sa globalitĂ©, il est nĂ©cessaire de prendre en compte deux Ă©lĂ©ments spĂ©cifiques l’attaquant est difficile Ă  identifier du fait de son extĂ©rioritĂ© au champ de bataille ; la menace n’est pas toujours extĂ©rieure au champ de bataille, mais peut Ă©maner d’une mauvaise Ă©valuation et identification du risque en guerre de l’information, concept amĂ©ricain d’Information Warfare [34] met en exergue de possibles attaques contre les informations. Ces attaques voient leur nombre se multiplier et sont le fait de simples particuliers ou hackers, de groupes terroristes organisĂ©s, voire d’Etats ennemis [35]. La peur porte sur une possible intrusion dans les systĂšmes de pirates informatiques capables d’en modifier les donnĂ©es. Sur le champ de bataille, il en va de l’authenticitĂ©, de l’intĂ©gritĂ©, de la disponibilitĂ© ou encore de la confidentialitĂ© des donnĂ©es. Toute attaque portant sur les systĂšmes d’informations stratĂ©giques aura une inĂ©vitable rĂ©percussion sur le niveau opĂ©rationnel ou tactique. L’information suit en effet un principe de circulation en boucle. Le flux d’information est donc continu sous l’impulsion du rĂ©seau ;mais la sĂ©curitĂ© de l’information peut aussi ĂȘtre menacĂ©e par un usager malveillant en interne. Il pourra s’agir d’un virus informatique ou d’une dĂ©sinformation. En plus de la protection de l’information transmise, vient s’ajouter la nĂ©cessaire prĂ©servation du rĂ©seau lui-mĂȘme qui pourrait ĂȘtre alors accessible Ă  l’adversaire ;cette malveillance peut ĂȘtre volontaire mais dĂ©couler aussi d’une certaine dĂ©sinvolture face aux protocoles de sĂ©curitĂ© mis en place sur un théùtre d’opĂ©ration. Doit alors ĂȘtre mise en cause une mauvaise politique de communication sĂ©curitaire COMSEC [36], une mauvaise politique de sĂ©curitĂ© informatique COMPUSEC [37] ou encore une mauvaise politique de mise en pratique OPSEC [38]. La formation est donc essentielle pour Ă©viter cette malveillance par rĂ©ponses militaires françaises actuelles au problĂšme60DiffĂ©rentes rĂ©ponses existent d’ores et dĂ©jĂ  pour prĂ©server au maximum la sĂ©curitĂ© de l’information sur le champ de – Les protocoles de sĂ©curitĂ© de la classification au besoin d’en connaĂźtre, par des procĂ©dures d’assurance-qualitĂ© des technologies61La sĂ©curitĂ© de l’information est de plus en plus rĂ©gie par des mesures gĂ©nĂ©rales appliquĂ©es Ă  l’information mais aussi plus spĂ©cifiques aux diffĂ©rents systĂšmes existants. Des protocoles trĂšs gĂ©nĂ©raux assurent la confidentialitĂ© des informations circulant via les NTIC sur le champ de bataille. Mais la sĂ©curitĂ© ne doit pas entraver la circulation de l’information qui est nĂ©cessaire Ă  la manƓuvre. La protection de la circulation de l’information n’est pas la mĂȘme selon que l’information est d’ordre gĂ©nĂ©ral et concerne la vie courante sur le site ou bien d’ordre opĂ©rationnel en vue de l’accomplissement d’une mission. Dans le second cas, il s’agit de profiter des avantages fournis par le systĂšme d’information pour organiser une circulation de l’information efficace tout en Ă©vitant une surinformation et une saturation des postes de travail. Toute la difficultĂ© consiste Ă  faire circuler de maniĂšre convenable les flux d’informations montants et descendants sans surcharger les systĂšmes. Cette bonne circulation de l’information renforce une visibilitĂ© large du champ de des transmissions est alors calquĂ©e sur celle du commandement [39]. Les rĂ©seaux de communications sont gĂ©nĂ©ralement linĂ©aires et desservent tous les niveaux hiĂ©rarchiques. Les informations Ă©laborĂ©es Ă  un certain niveau sont alors rassemblĂ©es puis transmises au niveau supĂ©rieur par le seul canal existant. Une fois reçues, elles sont dĂ©coupĂ©es par domaine et acheminĂ©es vers les bureaux spĂ©cialisĂ©s. Le droit d’en connaĂźtre est alors prĂ©servĂ©. Le SICF rĂ©pond Ă  ce besoin et Ă  ces exigences sur le champ de – Les dĂ©nis d’accĂšs contre toute intrusion par la cryptographie et les mesures de dĂ©tection des intrusions62La cryptographie est le moyen d’assurer l’intĂ©gritĂ© des donnĂ©es et leur non-modification au cours de leur transmission. La signature numĂ©rique permet de garantir l’identitĂ© de la personne Ă©mettant le message, la non modification des donnĂ©es au cours de leur transmission mais aussi la non-rĂ©pudiation du message, ce qui signifie que l’émetteur ne pourra nier en ĂȘtre l’auteur » [40]. 63La cryptologie est trop souvent considĂ©rĂ©e comme la seule parade possible aux problĂšmes de sĂ©curitĂ© de l’information ; cependant, elle n’est pas la panacĂ©e. Ignorer les autres aspects de la sĂ©curitĂ© revient Ă  oublier que des attaques intelligentes peuvent ĂȘtre menĂ©es en se contentant de contourner les algorithmes de chiffrement. La technique doit nĂ©cessairement ĂȘtre complĂ©tĂ©e par d’autres parades. 64Les NTIC doivent ĂȘtre assorties de protocoles de sĂ©curitĂ©, pensĂ©s a priori et intĂ©grĂ©s dĂšs la conception des systĂšmes. Elles offrent alors un gage d’assurance la lutte informatique dĂ©fensive LID Ă  la lutte informatique offensive LIO une nouvelle vision de la sĂ©curitĂ©65Si la LID, mode de lutte aujourd’hui en vigueur, permet de garantir la confidentialitĂ© et la disponibilitĂ© des systĂšmes et des informations traitĂ©es, elle n’assure plus forcĂ©ment leur intĂ©gritĂ©. Aussi, l’idĂ©e d’une complĂ©mentaritĂ© des moyens de lutte informatique Ă  partir de la LID et de la LIO, devrait permettre d’accroĂźtre l’efficacitĂ© de la sĂ©curitĂ© de l’ – La LID une action de protection et de dĂ©fense de ses propres systĂšmes d’information66Les actions de protection et de dĂ©fense actuellement dĂ©veloppĂ©es et constituant l’architecture de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d’information sont la rĂ©duction des vulnĂ©rabilitĂ©s face Ă  l’adversaire,l’identification des informations critiques,la cryptographie,l’utilisation de mesures physiques de protection,la protection des NTIC contre toute intrusion, interception, dommage et exploitation,l’utilisation de codes, mots de passe, personnel de sĂ©curité Mais la sĂ©curitĂ© qui doit ĂȘtre assurĂ©e d’un bout Ă  l’autre de la chaĂźne doit ĂȘtre renforcĂ©e pour insuffler un vĂ©ritable esprit et une culture de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d’information » SSI [41] par les audits de sĂ©curitĂ©,la mise en place de RED TEAM,la sensibilisation des plus, le problĂšme majeur est que la rĂ©action s’opĂšre le plus souvent a posteriori et non a priori. Pour rĂ©duire les risques liĂ©s Ă  la multiplication des NTIC il semble nĂ©cessaire d’établir une vĂ©ritable politique sĂ©curitaire. 67Enfin, trĂšs souvent le coĂ»t de la sĂ©curitĂ© renvoie au second plan les prĂ©occupations sĂ©curitaires ; dans le cadre d’une coalition par exemple, les systĂšmes de sĂ©curitĂ© OTAN sont rĂ©cupĂ©rĂ©s CRONOS [42]. Pour tenir notre place de nation cadre, il faudrait alors associer Ă  chaque NTIC un processus de sĂ©curitĂ© – La LIO un moyen d’action visant Ă  dĂ©truire les capacitĂ©s des systĂšmes d’information ennemis68La sĂ©curitĂ© de l’information se doit d’ĂȘtre proactive et pas seulement rĂ©active. Pendant longtemps la SSI militaire a consistĂ© seulement en une protection de la confidentialitĂ© des informations par l’emploi de la cryptographie, et par la lutte contre les signaux parasites Ă©mis par les Ă©quipements Ă©lectroniques contenant des informations classifiĂ©es, rĂ©sumĂ©e par la LID. 69La SSI doit s’inscrire Ă  prĂ©sent dans un cadre opĂ©rationnel et ĂȘtre pensĂ©e comme telle. Il s’agit alors de la concevoir en terme offensif. Dans une posture offensive, on ne doit pas, Ă  la diffĂ©rence du dĂ©fenseur, prĂ©voir tous les scĂ©narii d’attaques possibles et y faire correspondre un protocole de dĂ©fense sĂ©curitaire [43]. 70La LIO dĂ©pend du degrĂ© de dĂ©pendance de l’adversaire vis-Ă -vis des NTIC. Il ne faut pas oublier que nos propres vulnĂ©rabilitĂ©s ne sont pas forcĂ©ment celles de l’adversaire. Si la dĂ©pendance des pays occidentaux sur le champ de bataille est fortement liĂ©e Ă  l’expansion des NTIC, certains pays ne sont concernĂ©s que dans une moindre mesure par ce phĂ©nomĂšne. 71Au total, les NTIC semblent ĂȘtre placĂ©es au cƓur du champ opĂ©rationnel. L’information peut avoir un effet multiplicateur sur le champ de bataille, a contrario toute menace sur l’information peut freiner l’efficience des NTIC sur ce mĂȘme champ. Les systĂšmes d’information devraient constituer un gage d’amĂ©lioration des opĂ©rations, mais la lutte informatique donne de l’ampleur aux problĂšmes de sĂ©curitĂ© de l’information. 72L’investissement massif sur les NTIC constitue une prise de risque supplĂ©mentaire sur le champ de bataille. Pour Ă©chapper Ă  ce risque, in convient de consacrer un investissement massif en termes de formation et d’ consĂ©quences sur la formation et l’entraĂźnement73 Le XXIe siĂšcle et ses nouvelles technologies ne feront pas disparaĂźtre le chef, celui qui donne du sens Ă  l’action. » [44] 74Les NTIC entraĂźnent nĂ©cessairement des consĂ©quences dans les domaines de la formation et de l’entraĂźnement. Si elles induisent des exigences accrues en termes d’efficacitĂ©, d’adaptation et de communication, elles appellent aussi une rĂ©vision des concepts d’instruction et d’entraĂźnement, et une nouvelle Ă©thique pour la formation des exigences accruesUn entraĂźnement inlassable75Le service des armes modernes requiert un entraĂźnement Ă  la fois adaptĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© du terrain et permanent de la part des exĂ©cutants. En effet, mĂȘme si les Ă©quipements modernes sont de plus en plus performants, leur mise en Ɠuvre n’est pas pour autant plus simple dans la mesure oĂč les contraintes qui entourent leur environnement, leur soutien et leur service, rendent finalement trĂšs complexe la tĂąche des exĂ©cutants. 76L’entraĂźnement n’est pas rĂ©servĂ© au seul service des armes. Tous les Ă©chelons sont appelĂ©s Ă  s’entraĂźner, et de plus en plus, Ă  mesure que les outils se complexifient. Ainsi, l’échelon de conception niveau du corps d’armĂ©e ou de composante terrestre a besoin Ă  prĂ©sent de spĂ©cialistes capables de mettre en Ɠuvre SICF [45] et RITA 2000 [46]. Sans cela, et tous les exercices le dĂ©montrent, les Ă©tats-majors ne sont plus en mesure de planifier et conduire l’action. 77Or la maĂźtrise du SICF et de RITA 2000, application concrĂšte des nouvelles technologies au mĂ©tier des armes, demande un entraĂźnement soutenu, par des utilisateurs bien identifiĂ©s. La dĂ©cision de mettre en place des sous-officiers spĂ©cialistes derriĂšre chaque console SICF lors des exercices, tĂ©moigne des exigences que posent les nouvelles technologies Ă  l’origine, il avait Ă©tĂ© imaginĂ© que les officiers d’état-major seraient Ă  la fois des concepteurs et des opĂ©rateurs.Une mise Ă  jour permanente78L’évolution trĂšs rapide des logiciels et des standards dans le domaine numĂ©rique impose de la part des utilisateurs, au minimum de se tenir au courant, et au mieux des remises Ă  niveau. Il est ainsi difficile, voire impossible, de demeurer un autodidacte toute sa carriĂšre durant. La multiplicitĂ© des stages de robotique, des formations au multimĂ©dia, tĂ©moignent lĂ  encore de la grande exigence des nouvelles langage commun l’anglais79Enfin, si le langage numĂ©rique est devenu par nĂ©cessitĂ© le langage commun, un autre langage s’impose avec force, celui de l’anglais. En effet, les nouvelles technologies, ne connaissent pas les notions de frontiĂšres gĂ©ographiques cf. le net. DĂšs lors, elles trouvent naturellement leur dĂ©veloppement premier selon les standards les plus rĂ©pandus c’est-Ă -dire ceux des et entraĂźnement des concepts Ă  revoirL’instruction par spĂ©cialitĂ© de la compĂ©tence des Ecoles d’application80Les Ecoles d’armes offrent naturellement un cadre propice Ă  une bonne instruction spĂ©cialisĂ©e. 81La complexitĂ© des Ă©quipements, les coĂ»ts Ă©levĂ©s d’acquisition et de maintenance et les nombreuses tĂąches Ă  enseigner, exigent des regroupements. En effet, la nĂ©cessitĂ© de rationalisation des dĂ©penses, passe par un certain nombre d’économies d’échelle. Cela est possible dans le domaine de l’instruction, avec la mise en place des moyens en Ă©cole d’armes, selon un principe de mutualisation des moyens d’instruction, amortissement des installations, rentabilisation des instructeurs
. Ainsi, l’ensemble des tireurs canon de 20 mm », sont naturellement appelĂ©s Ă  ĂȘtre instruits au sein de l’Ecole d’application de l’artillerie, quelle que soit l’arme voire l’armĂ©e d’appartenance des exĂ©cutants. 82Enfin, ces regroupements permettent d’assurer un enseignement uniforme, rendant par-lĂ  interopĂ©rable » et interchangeable » l’ensemble des des modules de la compĂ©tence des centres de prĂ©paration au combat83Si l’instruction relĂšve des Ecoles d’armes pour des raisons de rationalisation, les mĂȘmes principes ne peuvent et ne doivent pas s’appliquer Ă  l’entraĂźnement. 84En effet, dans la mesure oĂč les objectifs recherchĂ©s sont trĂšs diffĂ©rents, il convient de distinguer l’entraĂźnement de l’instruction. 85L’entraĂźnement fait de plus en plus appel Ă  des moyens de simulation pour lesquels une vĂ©ritable politique doit ĂȘtre mise en Ɠuvre, selon le niveau considĂ©rĂ©. DĂ©sormais, les exĂ©cutants, formĂ©s et instruits en Ecoles, devront s’entraĂźner rĂ©guliĂšrement dans des centres de prĂ©paration au combat. Ainsi, Ă  l’instar du centre d’entraĂźnement amĂ©ricain en Allemagne Hohenfeld, les forces sont appelĂ©es Ă  frĂ©quenter des centres d’entraĂźnement tel que le CENTAC pour les compagnies, les centres Janus pour les bataillons et le CEPC pour les Ă©tats-majors de brigade ou de division. 86Enfin, l’entraĂźnement vise Ă  assurer la cohĂ©sion des modules de combats groupe, section, compagnie. Il est essentiel en effet, que cet entraĂźnement soit rĂ©alisĂ© au profit des modules projetables correspondant Ă  un groupe d’exĂ©cutants constituĂ© de façon permanente et appelĂ© Ă  ĂȘtre, le cas Ă©chĂ©ant, projetĂ© sur un théùtre d’ formation des cadres une nouvelle Ă©thique87De toute Ă©vidence, l’homme conserve toute sa place dans l’art de la guerre. Les terribles Ă©vĂ©nements survenus aux Etats-Unis le 11 septembre 2001, illustrent, en premiĂšre approche, l’échec d’une politique du renseignement fondĂ©e en grande partie sur le tout technologique ». Ceci Ă©tant, il ne s’agit pas d’une remise en question des NTIC dans l’art de la guerre, mais bien de les considĂ©rer comme des multiplicateur d’efficacitĂ© ». Ainsi, les NTIC doivent demeurer au service de l’homme en non l’inverse. La formation aux NTIC doit donc s’inscrire selon une approche emprunte d’ NTIC et la prise de responsabilitĂ©s88Les NTIC ne dĂ©douanent pas le chef militaire de ses responsabilitĂ©s, Ă  quelque niveau que ce soit. Elles permettent, certes, de mieux gĂ©rer la masse des informations disponibles et d’élaborer des modĂšles simulant l’action, mais en aucun cas ne remplacent la capacitĂ© de dĂ©cision du chef militaire, et cela, pour trois raisons tout d’abord, la lĂ©gitimitĂ© du chef tient davantage Ă  son aptitude Ă  prendre l’ascendant sur ses subordonnĂ©s qu’à sa capacitĂ© Ă  maĂźtriser la technologie ;ensuite, le chef militaire est dĂ©signĂ© pour endosser une responsabilitĂ© inhĂ©rente Ă  sa fonction ;enfin, le chef doit exercer concrĂštement le pouvoir, or celui-ci ne peut ĂȘtre dissociĂ© de son autoritĂ© personnelle qui doit ĂȘtre constituĂ©e d’intelligence, de caractĂšre, et d’intuition – comme cela fut rappelĂ© le 22 fĂ©vrier 2000, Ă  l’occasion du colloque Diriger et commander au XXIe siĂšcle [47].Les NTIC et la capacitĂ© de discernement du chef89Nous l’avons dit, les NTIC n’exonĂšrent pas l’homme d’assumer ses responsabilitĂ©s. Mais elles facilitent le processus dĂ©cisionnel. Le temps s’accĂ©lĂšre, l’espace se rĂ©trĂ©cit, les rapports sociaux se transforment, le commerce en ligne dĂ©stabilise des catĂ©gories socio-Ă©conomiques comme celles des intermĂ©diaires »  90Ainsi, l’instabilitĂ© devient la rĂšgle ; l’introduction des nouvelles technologies de l’information doit alors permettre de rĂ©pondre au besoin de comprĂ©hension et de cohĂ©rence des entreprises, des institutions et des acteurs de la DĂ©fense. Certes, tout n’est pas rĂ©ductible aux nouvelles technologies, mais sans leur aide prĂ©cieuse, le dĂ©cideur serait privĂ© d’une partie de la connaissance, isolĂ© du reste du monde, et finalement rĂ©duit Ă  NTIC et les rapports humains91Hier, nos structures Ă©taient trĂšs hiĂ©rarchisĂ©es. L’information circulait selon le mode de la verticalitĂ©, liĂ© aux structures hiĂ©rarchiques de l’entreprise. La DĂ©fense ne faisait pas exception. A prĂ©sent, les NTIC avec les rĂ©seaux informatiques intranet, et l’internet bouleversent l’ordre hiĂ©rarchique Ă©tabli. La pratique de l’horizontalitĂ©, et son effet induit de dĂ©concentration des activitĂ©s, a pour consĂ©quence de modifier les structures dĂ©cisionnelles. En particulier, la responsabilitĂ© devient plus collective et donc, celle des dĂ©cideurs plus contrainte. 92L’armĂ©e de terre et sa nouvelle organisation en chaĂźnes fonctionnelles en tĂ©moignent. Hier, la compĂ©tence de l’EMAT [48] Ă©tait quasi universelle ; Ă  prĂ©sent, chaque commandement [49] ou direction [50] s’est recentrĂ© sur le cƓur de son mĂ©tier, selon le principe de subsidiaritĂ©, et bĂ©nĂ©ficie ainsi d’une grande libertĂ© d’action dans sa sphĂšre de compĂ©tence. La cohĂ©rence d’ensemble Ă©tant assurĂ©e grĂące Ă  la mise en place d’un dialogue de gestion » le pilotage qui intĂšgre les NTIC. Cette nouvelle organisation du commandement suppose que tous les acteurs fassent preuve de responsabilitĂ©, tant au travers des informations qui y sont partagĂ©es qu’au niveau des dĂ©cisions et des consĂ©quences qu’elles peuvent entraĂźner sur les autres commandements ou cela pose le problĂšme de la sĂ©curitĂ© des informations, problĂšme qui nĂ©cessite la mise en Ɠuvre d’une filiĂšre d’experts en sĂ©curitĂ© des systĂšmes d’information SSI.Les NTIC et la formation sĂ©curitaire la valorisation de la filiĂšre expert SSI »93La voie expertise relative Ă  la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d’information reste insuffisamment valorisĂ©e. En effet, les armĂ©es ne font de la SSI qu’un sous-domaine du management des systĂšmes d’information. La filiĂšre SSI ne bĂ©nĂ©ficie pas de toute l’attention qu’elle mĂ©riterait comme en tĂ©moigne l’identification de seulement quatre postes d’expert en situation de responsabilitĂ© [51] pour toute l’armĂ©e de consĂ©quences sur la culture du commandement94L’apport des nouvelles technologies de l’information et de la communication doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une vĂ©ritable rĂ©volution au mĂȘme titre que celle engendrĂ©e par l’imprimerie. C’est donc un choc culturel qui est en train de se produire et l’exercice du commandement ne saurait ĂȘtre Ă©pargnĂ©. Le commandement s’exercera toujours au travers des seules relations humaines, mais il utilisera Ă©galement de plus en plus des voies jusqu’alors inĂ©dites, permettant Ă  la fois de satisfaire un impĂ©ratif de rapiditĂ© les boucles courtes, un impĂ©ratif d’efficacitĂ© l’approche fonctionnelle sans remettre fondamentalement en cause l’organisation hiĂ©rarchique du un nouveau systĂšme de commandement en rĂ©seaux95La relation entre l’homme et l’outil informatique est un phĂ©nomĂšne qui s’accentue avec le dĂ©veloppement des NTIC. Aujourd’hui, la cohĂ©sion homme-machine est un complĂ©ment aux relations humaines traditionnelles. Lors des exercices jouĂ©s avec SICF, les cellules 3A [52], chargĂ©es d’analyser les exercices au regard de la doctrine, ont mis en Ă©vidence que les cadres ne parvenaient plus Ă  se dĂ©tacher de l’outil informatique pour mener le travail de rĂ©flexion en groupe qui constitue la raison d’ĂȘtre des Ă©tats-majors. Aussi, la mise en place d’opĂ©rateurs est une idĂ©e qui fait son chemin, en dĂ©pit du coĂ»t financier que cela reprĂ©sente, et devrait permettre aux cadres de prendre le recul nĂ©cessaire Ă  la conduite des travaux d’état-major sans ĂȘtre accaparĂ©s par la gestion de la circulation de l’information. En outre, certains postes stratĂ©giques devront ĂȘtre identifiĂ©s pour que soit assurĂ©e une veille informatique permanente. 96Le but premier de la numĂ©risation n’est pas de rĂ©duire le personnel mais de mieux commander. Ainsi, les Ă©conomies en personnel ne peuvent ĂȘtre qu’une consĂ©quence des nouvelles mĂ©thodes engendrĂ©es par les NTIC. Les architectures de PC qui en dĂ©coulent ont pour objectif de permettre l’exercice du commandement Ă  tous les niveaux avec plus de rĂ©activitĂ©, de maĂźtrise et d’intelligence. Ainsi, l’exercice de corps d’armĂ©e AIGLE 99 a mis en Ă©vidence la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er une cellule intelligence management cell IMC vĂ©ritable cƓur du PC pour le traitement de l’ des processus dĂ©cisionnels en boucles courtes97Le rĂ©trĂ©cissement du temps rend toute situation plus complexe que naguĂšre. DĂšs lors, la rapiditĂ© de rĂ©action, l’adaptation aux diffĂ©rents milieux, les changements de posture rapides doivent ĂȘtre maĂźtrisĂ©s. En effet, si le chef d’entreprise doit faire face Ă  une Ă©volution soudaine et brutale sur un segment du marchĂ©, le chef militaire doit, quant Ă  lui, ĂȘtre en mesure de passer en quelques heures d’une posture de coercition de force Ă  une posture de maĂźtrise de la violence, voire de gestion d’actes terroristes. 98Cela nĂ©cessite la mise en place de boucles courtes » de façon Ă  prendre les dĂ©cisions les plus appropriĂ©es dans des dĂ©lais les plus rĂ©duits possibles. 99Cela ne peut se faire sans le bĂ©nĂ©fice d’outils d’aide Ă  la dĂ©cision, issus des nouvelles technologies de l’information et de la une nouvelle approche hiĂ©rarchique ?100A prĂ©sent, la constitution de rĂ©seaux maillĂ©s totalement intĂ©grĂ©s permet Ă  n’importe quel Ă©chelon de contacter n’importe quel autre, Ă  l’extĂ©rieur ou non de sa propre structure par exemple d’autres contingents nationaux ou des acteurs civils. Cette nouvelle relation horizontale » ou transverse » ne doit pas cependant remettre en cause les structures hiĂ©rarchiques pyramidales traditionnelles. 101En dĂ©pit des performances des moyens modernes et du dĂ©sordre » apparent qu’elles laissent entrevoir, il est plus que nĂ©cessaire de conserver une cohĂ©sion et une cohĂ©rence que seule la structure pyramidale permet de maintenir. Autrement dit, il s’agit de superposer deux structures, une fonctionnelle qui permet d’aller directement au nƓud dĂ©cisionnel » Ă  chaque fois que l’urgence commandera, et une hiĂ©rarchique destinĂ©e Ă  assurer la cohĂ©rence d’ensemble et la normalitĂ©. 102En effet, la totalitĂ© des communications sur les champs de bataille ne se limite pas aux seuls ordres et comptes rendus, mais concerne Ă©galement tout un ensemble d’informations Ă  Ă©changer. C’est pour cela que la logique fonctionnelle trouve toute sa raison d’ĂȘtre. En effet, pourquoi l’accĂšs Ă  l’information passerait-il par la voie hiĂ©rarchique alors qu’un simple e-mail ciblĂ© et une base de donnĂ©es Ă  l’accĂšs rĂ©glementĂ© permettraient d’accĂ©der directement Ă  celui qui possĂšde l’information ou d’adresser l’information Ă  celui habilitĂ© Ă  en connaĂźtre ?Conclusion103Les nouvelles technologies de l’information et de la communication induisent des transformations du champ de bataille. Celles-ci sont principalement de deux ordres d’une part, elles ouvrent de nouveaux horizons aux principes rĂ©gissant l’art de la guerre au travers de modes opĂ©ratoires de moins en moins virtuels comme la conduite partagĂ©e des opĂ©rations, la dĂ©centralisation du combat et la combinaison des vecteurs ; et d’autre part, elles appellent la mise en place de nouvelles politiques en matiĂšre de sĂ©curitĂ© de l’information, d’entraĂźnement et de formation, et une culture du commandement renouvelĂ©e. 104Ces transformations induites par les NTIC dans le champ de bataille ne doivent donc pas ĂȘtre sous-estimĂ©es. Toutefois, il faut se garder d’une dĂ©pendance absolue de l’homme au service de la technologie. En effet, l’homme doit toujours rester au centre du rĂ©seau et le maĂźtriser totalement. Les NTIC doivent demeurer un outil, certes exceptionnel levier d’efficacitĂ©, mais outil nĂ©anmoins qui doit se mettre Ă  son service. Les terribles Ă©vĂ©nements du 11 septembre montrent combien cela fut une erreur d’avoir privilĂ©giĂ© le renseignement technologique au dĂ©triment du renseignement humain. Notes [1] C’est l’union de fonctions dĂ©tecter, transmettre, agir en temps quasi rĂ©el, bien que gĂ©ographiquement sĂ©parĂ©es. [2] NapolĂ©on. [3] GCA Delanghe, Revue de la dĂ©fense nationale, juin 2000 La manƓuvre aĂ©roterrestre du XXIe siĂšcle doit alors ĂȘtre conçue et rĂ©alisĂ©e selon une nouvelle approche combinant, dans l’espace et le temps, sur l’ensemble du théùtre d’opĂ©rations, et selon un rythme dĂ©cidĂ© et imposĂ© Ă  l’adversaire, des actions de toutes natures conduites en concentrant des vecteurs opĂ©rationnels, dimensionnĂ©s et ajustĂ©s Ă  l’effet recherchĂ©, sur les objectifs choisis et sĂ©lectionnĂ©s en fonction des buts Ă  atteindre. » [4] un instrument de nature matĂ©rielle, comme un systĂšme d’armes, un groupe de forces ou immatĂ©riel comme un comportement Ă  effet psychologique du type d’une campagne de presse. [5] GCA Soubirou, Rapport sur la numĂ©risation de l’espace de bataille, n° 1133/CDES/CAB du 06 fev 2001. [6] COL Hubin, Perspectives tactiques, Ă©d. Economica, 2000. [7] C4ISR commandement, contrĂŽle, communications, computers, intelligence renseignement, surveillance et reconnaissance. [8] Le systĂšme FELIN consiste Ă  faire du fantassin un vĂ©ritable systĂšme d’armes dotĂ© de capteurs, d’aide Ă  la dĂ©signation d’objectifs, de moyens de communication intĂ©grĂ©, etc. [9] Le systĂšme MARTHA vise Ă  coordonner en temps rĂ©el les actions de l’armĂ©e de terre dans la troisiĂšme dimension. [10] Air Coordination Order document valable 6 heures et relatif aux volumes aĂ©riens, aux rĂšgles préétablies d’ouverture du feu et aux critĂšres d’identifications des aĂ©ronefs. [11] La subsidiaritĂ© est un Ă©lĂ©ment central de la philosophie du commandement français, et plus gĂ©nĂ©ralement des pays europĂ©ens. [12] Respectivement PC de Corps d’armĂ©e ou de Composante terrestre de théùtre, PC de division, PC de brigade. [13] Respectivement PC de groupement, PC de sous-groupement. [14] Centre d’entraĂźnement des PC, basĂ© Ă  Mailly le Camp. [15] Commandement de la doctrine et de l’enseignement supĂ©rieur de l’ArmĂ©e de terre. [16] Cebrowski, Sea Change citĂ© par Laurent Murawiec dans La guerre du XXIe siĂšcle, Ă©d. Odile Jacob, 2000, p. 109. [17] Laurent Murawiec, La guerre au XXIe siĂšcle, Ă©d. Odile Jacob, 2000, p. 163. [18] Les Ă©vĂ©nements dramatiques qui ont frappĂ© le cƓur de Manhattan, le 11 septembre 2001, en constituent une cruelle dĂ©monstration. [19] Cette notion de centre de gravitĂ© a Ă©tĂ© mise en lumiĂšre par Clausewitz le centre de gravitĂ© des forces est en fait une notion complexe, de nature politico-stratĂ©gique, qui peut prendre diffĂ©rentes formes suivant les cas considĂ©rĂ©s. [20] Le comte de Guibert, Ecrits militaires 1772-1790, Ă©d. Copernic 1977, prĂ©face et notes du gĂ©nĂ©ral Menard. [21] Un centre de gravitĂ© est une notion gĂ©nĂ©rique pour traduire Ă  chaque niveau de l’engagement le point sur lequel les Ă©nergies doivent ĂȘtre focalisĂ©es centre vital » au niveau stratĂ©gique, centre dĂ©terminant » au niveau opĂ©ratif et point dĂ©cisif » au niveau tactique. [22] Guy Hubin, Perspectives tactiques, Ă©d. Economica, p. 62. [23] Hier, il fallait jusqu’à 20 poids lourds pour autoriser 1 minute de tir au corps d’armĂ©e. [24] GCA Delanghe, L’action des forces terrestres au contact des rĂ©alitĂ©s, CDES. [25] Une guerre est lĂ©gitime, si elle est juste, considĂ©rĂ©e comme ultime recours, dĂ©cidĂ©e par une autoritĂ© souveraine et respectant le principe de proportionnalitĂ©. » Saint Thomas d’Aquin. [26] Document d’étude du CDES/CREDAT de 1999 La supĂ©rioritĂ© dans le domaine du commandement », CDES, 2000. [27] C’est-Ă -dire la capacitĂ© de planification des cibles. [28] C’est ainsi que la France, dans le cadre de sa participation Ă  l’opĂ©ration Forces alliĂ©es au Kosovo, a exigĂ© de conserver un regard politique sur le choix des cibles qui lui Ă©taient assignĂ©es par l’OTAN. [29] L’action des forces terrestres au contact des rĂ©alitĂ©s, CDES, 2000, chp 10, p. 73. [30] Laurent Murawiec, La guerre au XXIe siĂšcle, op. cit. [31] En 1998, plus de 6 000 attaques ont Ă©tĂ© menĂ©es contre des sites militaires. [32] Les virus » qui infectent les programmes et les fichiers, les vers » qui dĂ©truisent les ressources du systĂšme et se dĂ©placent dans les rĂ©seaux, les bombes logiques » qui se prĂ©sentent sous la forme de programmes chargĂ©s d’introduire les virus et les vers, les chevaux de Troie » et les trappes » qui permettent de s’introduire discrĂštement dans un ordinateur pour modifier ou consulter le contenu. [33] Doctrine interarmĂ©es d’emploi des forces en opĂ©ration, chp. VII, MaĂźtrise de l’information ». [34] IW ou Information Warfare guerre menĂ©e dans la sphĂšre informationnelle. [35] Eligible Receiver Exercise shows vulnerability », cet exercice a rĂ©vĂ©lĂ© les sĂ©rieuses vulnĂ©rabilitĂ©s des systĂšmes d’information amĂ©ricains. 65 % des systĂšmes comportent des trous de sĂ©curitĂ© exploitables selon le Departement of Defense DOD. Les questions de sĂ©curitĂ© informatique lui confĂšrent un nouveau rĂŽle aprĂšs celui de protection contre les attaques conventionnelles pendant la Seconde Guerre mondiale, et de protection contre les attaques nuclĂ©aires pendant la Guerre froide. [36] COMSEC mesures de sĂ©curitĂ© appliquĂ©es aux SIC. [37] COMPUSEC mesures de sĂ©curitĂ© appliquĂ©es Ă  l’informatique. [38] OPSEC mesures de sĂ©curitĂ© appliquĂ©es aux opĂ©rations. [39] Capitaine de FrĂ©gate Christophe Pipolo Renseignement et maĂźtrise de l’information » Bulletin d’études de la marine, n° 13, juin 1998. [40] Anne Canteaut La cryptologie moderne », L’Armement, n° 74, juin 2001. [41] Gal Desvignes. [42] CRONOS systĂšme de sĂ©curitĂ© des moyens de communication OTAN. [43] CDT Looten. ArmĂ©e de l’air De la SSI Ă  la LIO. [44] CV de Saint-Salvy, colloque Forum du futur, Association Mars du 22 fĂ©vrier 2000 Diriger et commander au XXIe siĂšcle. [45] SystĂšme d’information et de commandement des forces », Ojectif Doctrine, CDES, juin 2000, p. 26. [46] RĂ©seau intĂ©grĂ© de transmission automatique valorisĂ© par l’introduction de la commutation Ă  large bande, nĂ©cessaire pour disposer d’une vĂ©ritable autoroute de l’information », Ojectif Doctrine, CDES, juin 2000, p. 28. [47] Pierre Bonnelli, prĂ©sident de SEMA-GROUP Les NTIC ne font qu’élever le niveau de jeu. Ils n’éliminent pas l’exigence d’intuition, de caractĂšre, de leadership, d’instinct, d’expĂ©rience et de chance. » [48] Etat-major de l’ArmĂ©e de terre. [49] L’ArmĂ©e de terre compte quatre grands commandements CFAT, CFLT, CDES, COFAT. [50] L’ArmĂ©e de terre compte quatre directions principales DCTEI, DCCAT, DCG, DCMAT. [51] Cf. brochure du Mindef Parcours professionnels des officiers de la voie expertise », Ă©dition 2002. [52] Analyse aprĂšs action fonction mise en place de façon systĂ©matique dans les exercices de niveau 1 Ă  3 par le CDES.
LesNTIC et les transformations du champ de bataille. 1 L a combinaison de l’électronique, de l’informatique et de la tĂ©lĂ©communication a entraĂźnĂ© une rĂ©volution technologique : l’apparition des technologies de l’information et de la communication (NTIC). Parmi les bouleversements radicaux qu’elles entraĂźnent, figurent la
L’Europe est toujours dans le brouillard. Le Royaume-Uni s’est trouvĂ© un nouveau Premier ministre, certes. Theresa May doit prendre ses fonctions mercredi. Cette nomination avant la date prĂ©vue en septembre, due en partie aux dĂ©sistements en cascade des leaders du Leave » Quitter, montre la volontĂ© du parti conservateur britannique d’afficher son unitĂ© aprĂšs la lutte fratricide entre pro et anti-Brexit. Et d’aller de l’avant. Oui mais comment ? Et qu’en est-il du Brexit ? Pour le moment, tout est encore un peu flou sur le plan de bataille que pourrait adopter le nouveau gouvernement pour sortir de l’Union europĂ©enne UE.Former un nouveau cabinetAvant d’ĂȘtre nommĂ©e Ă  la tĂȘte du gouvernement, Theresa May doit composer sa propre Ă©quipe. Il sera trĂšs intĂ©ressant de savoir qui elle va mettre Ă  la tĂȘte des nĂ©gociations avec l’Union europĂ©enne sur le Brexit, explique Florence Faucher, professeure Ă  Sciences Po au Centre d’études europĂ©ennes. Et qui sera le ministre des finances ? »Ce dernier poste-clĂ© pourrait ĂȘtre occupĂ© par Philip Hammond. L’actuel ministre des Affaires Ă©trangĂšres deviendrait ainsi le numĂ©ro deux du gouvernement. Eurosceptique comme Theresa May, Philip Hammond a soutenu, tout comme elle, le Remain » Rester pendant la campagne du rĂ©fĂ©rendum. Dans un souci d’unitĂ©, des figures du camp pro-Brexit pourraient Ă©galement ĂȘtre nommĂ©es au sein de ce nouveau cabinet. Jouer la montreLes nĂ©gociations entre l’Union europĂ©enne et le Royaume-Uni devraient durer environ deux ans. L’UE presse d’ailleurs pour qu’elles dĂ©marrent le plus tĂŽt possible. Le Royaume-Uni va devoir clarifier rapidement comment il veut façonner l’avenir de sa relation avec l’Union europĂ©enne », a dĂ©clarĂ© lundi soir la chanceliĂšre allemande, Angela Moscovici, le commissaire europĂ©en aux Affaires Ă©conomiques, a rĂ©itĂ©rĂ© mardi cet appel Ă  hĂąter les discussions. Sauf que Theresa May ne semble pas presser d’activer l’Article 50 du TraitĂ© de Lisbonne, qui officialiserait la dĂ©cision de sortir de l’UE. Elle avait Ă  ce propos soutenu le mois dernier que cela ne devrait pas se faire avant la fin de l’ Ăąprement Les Britanniques veulent nĂ©gocier en mĂȘme temps le Brexit et leur nouveau partenariat avec l’Union europĂ©enne, rappelle Gilles Leydier, professeur de civilisation britannique contemporaine Ă  l’universitĂ© de Toulon. Ce n’est pas sĂ»r que l’UE soit d’accord. Elle prĂ©fĂšrerait que le Royaume-Uni sorte d’abord avant d’entamer d’autres discussions. » D’oĂč les pieds qui traĂźnent cĂŽtĂ© Outre-Manche. Qui cĂšdera le premier et sur quoi ? Le Royaume-Uni veut maintenir son accĂšs au marchĂ© europĂ©en - la libre-circulation des marchandises -, mais restreindre l’immigration, ce qui pose le problĂšme majeur de la libertĂ© de circulation des personnes, ajoute Florence Faucher. Car mĂȘme la NorvĂšge et la Suisse ont dĂ» souscrire Ă  cette libertĂ© de mouvement. » Ces deux pays ont en effet nĂ©gociĂ© des accords particuliers avec l’UE. Enda Kenny, le Premier ministre irlandais, a jugĂ© mardi que le Royaume-Uni ne pouvait espĂ©rer, une fois sorti, avoir accĂšs Ă  ce marchĂ© commun s’il n’accepte pas la libertĂ© de circulation des ressortissants son cĂŽtĂ©, Theresa May a affirmĂ© lundi vouloir que le Royaume-Uni nĂ©gocie le meilleur accord » de sortie de l’UE et qu’il se construise un nouveau rĂŽle dans le monde ». Mais cela veut dire quoi ?, s’interroge Gilles Leydier. Un accord de libre-Ă©change ? De partenaires Ă©conomiques privilĂ©giĂ©s ? » Theresa May n’a pas encore prĂ©cisĂ© sa pensĂ©e. Ni aucun des leaders pro-Brexit d’ailleurs. Je pense que le dĂ©bat n’a pas Ă©tĂ© tranchĂ©, ajoute le spĂ©cialiste. C’est de l’improvisation. Boris Johnson, Nigel Farage et les autres ont semblĂ© dĂ©passĂ© par les rĂ©sultats du rĂ©fĂ©rendum. Ils n’avaient pas de plan post-Brexit. » Ceci explique peut-ĂȘtre pourquoi ils ont renoncĂ© Ă  se prĂ©senter pour succĂ©der Ă  David Cameron
 Le plus frappant, c’est la totale imprĂ©paration des Britanniques eux-mĂȘmes, imprĂ©paration politique et technique, et incomprĂ©hension mĂȘme des mĂ©canismes », a accusĂ© mardi le ministre français des Finances, Michel sa lĂ©gitimitĂ©La tĂąche de Theresa May ne va pas ĂȘtre facile. D’autant plus que ses opposants politiques ont tout de suite rĂ©agi Ă  sa nomination et ont appelĂ© Ă  l’organisation rapide de nouvelles Ă©lections lĂ©gislatives. Il est crucial, en regard de l’instabilitĂ© provoquĂ©e par le vote pour le Brexit, que ce pays ait un Premier ministre dĂ©mocratiquement Ă©lu », a ainsi dĂ©clarĂ© le coordinateur travailliste pour les Ă©lections, Jon Trickett. David Cameron est en effet arrivĂ© au pouvoir grĂące au vote des Britanniques, mais du fait de sa dĂ©mission, Theresa May le remplace sans avoir Ă  affronter un scrutin Ă©lectoral. Elle avait dĂ©jĂ  exclu cette possibilitĂ© la semaine derniĂšre et les prochaines lĂ©gislatives ne sont prĂ©vues qu’en 2020. Le problĂšme d’aller vers de nouvelles Ă©lections, c’est la place de la question de l’Europe dans les dĂ©bats, souligne Gilles Leydier. Les Britanniques veulent quel type de relation avec l’UE ? La nouvelle majoritĂ© Ă©lue serait tenue de respecter cette dĂ©cision. » Outre unifier le parti conservateur et mettre en route le Brexit, Theresa May va donc aussi devoir rassembler un pays et asseoir sa lĂ©gitimitĂ©.
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Enseigner la haute intensitĂ© PubliĂ© le 23/03/2022 Revue militaire gĂ©nĂ©ral n°58 Colonel Philippe TROISTORFF Il faut travailler, toujours travailler pour nous tenir au courant, car les moyens Ă©voluent, les solutions sont chaque jour diffĂ©rentes. Faire la guerre prochaine avec les procĂ©dĂ©s de la derniĂšre, quelle utopie ! Ferdinand Foch, confĂ©rence Ă  l’école navale, 1920. Pour permettre Ă  l’officier d’affronter les situations complexes qui caractĂ©risent un conflit de haute intensitĂ©, les formations proposĂ©es Ă  l’école d’état-major doivent nĂ©cessairement Ă©voluer. L’adaptation, l’actualisation et la diversification de leur contenu ne viennent cependant pas remettre en cause les fondamentaux du travail en Ă©tat-major, dont la maĂźtrise reste plus que jamais un gage de succĂšs. La rĂ©alitĂ© Ă©tendue et les jumeaux numĂ©riques quelles implications pour l’entraĂźnement et la planification au sein de l’armĂ©e dPubliĂ© le 18/03/2022 Etudes et prospective MaĂ«lys Naslin Imaginer les futurs emplois des forces terrestres conduit à repenser leur formation et la planification de leurs missions. À ce titre, les nouvelles technologies que sont la réalité étendue et les jumeaux numériques sont amenées à se développer fortement au sein des forces armées. Quels avantages ces technologies pourront-elles offrir à l’armée de Terre et comment les utiliser dans la préparation opérationnelle ? DĂ©fis et consĂ©quences de la rĂ©organisation de l’armĂ©e de Terre, 1919-1921PubliĂ© le 17/03/2022 Soldats de France n° 17 Chef d’escadron Simon Ledoux STAT Pour l’armĂ©e, la sortie de guerre n’est pas synonyme de l’arrĂȘt des opĂ©rations. La paix reste prĂ©caire. Alors qu’elles poursuivent le combat au-delĂ  de l’espace europĂ©en, les forces françaises dĂ©fendent Ă©galement une nouvelle frontiĂšre avec l’Allemagne, tout en dĂ©mobilisant en masse pour revenir Ă  leur format d’avant-guerre. L’armĂ©e de Terre se lance en 1919 dans une dĂ©marche de rĂ©organisation et de prospective en publiant deux Ă©tudes sur l’organisation de l’armĂ©e et l’armement de l’avenir. L’innovation technique de la Grande Guerre a engendrĂ© l’apparition du char et de l’avion sur le champ de bataille, ainsi que des moyens de lutte antichar et anti-aĂ©riens associĂ©s. C’est au prisme de la gestion des chars de combat et de la dĂ©fense contre-avions que nous proposons de prĂ©senter les dĂ©fis de la rĂ©organisation de l’armĂ©e de Terre entre 1919 et 1921. La bataille de Khan Mayssaloun une victoire militaire et politiquePubliĂ© le 10/03/2022 Soldats de France n° 17 Margot LefĂšvre CDEC/CTGHM Les liens historiques franco-libanais, issus des croisades, se renforcent en 1860 lors de l’intervention française dans les affrontements entre Maronites et Druzes. Dans le cadre des accords secrets Sykes-Picot signĂ©s en mai 1916, la France et la Grande-Bretagne se partagent une partie de l’Empire ottoman Ă  la fin de la guerre. Ces zones d’influence sont entĂ©rinĂ©es en avril 1920 lors de la confĂ©rence de San Remo qui dĂ©termine alors les mandats. Entre 1919 et 1923, le gĂ©nĂ©ral Henri Gouraud est le commandant en chef de l’armĂ©e du Levant et haut-commissaire de la France dans cette mĂȘme rĂ©gion1. En 1920, se dĂ©roule la bataille de Khan Mayssaloun qui inscrit une glorieuse page Ă  l’histoire de la France2» . Toutefois, elle reprĂ©sente pour Fayçal, fils du chĂ©rif Hussein, et ses partisans une mĂ©moire combattante douloureuse3» faisant encore Ă©cho aujourd’hui. L’artillerie spĂ©ciale en Russie du Sud 1918-1919 PubliĂ© le 03/03/2022 Soldats de France n° 17 LTN Jean TARTARE Durant le printemps et l’étĂ© 1918, les chars Renault FT connaissent leurs premiers engagements victorieux. Engins de la victoire et synonyme de modernitĂ©, ils incarnent un caractĂšre d’invulnĂ©rabilitĂ©, de mobilitĂ© et de force. L’état-major français, constatant ces succĂšs, dĂ©cide donc d’employer ces engins en dehors de la mĂ©tropole et notamment aux armĂ©es d’Orient oĂč la situation est figĂ©e depuis 1915. Vecteurs de puissance et de dissuasion » avant l’heure, les chars de combat deviennent, dans l’immĂ©diat aprĂšs-guerre, des instruments de la politique Ă©trangĂšre française. Retour sur l’intervention alliĂ©e en Russie de 1918 Ă  1920 l’échec d’une coalition au cƓur de la guerre civilePubliĂ© le 24/02/2022 Soldats de France n° 17 COL FrĂ©dĂ©ric Jordan titulaire de la CTGHM L’histoire militaire fait peu de cas de l’ampleur de l’intervention alliĂ©e sur le territoire russe pendant la guerre civile entre Blancs » et BolchĂ©viks » de 1918 Ă  1920. Cet Ă©pisode, occultĂ© par la victoire de la Grande Guerre, a Ă©tĂ© un Ă©chec cuisant de la diplomatie et des forces armĂ©es du commandement interalliĂ©. 1919-1920, l’occupation de la RhĂ©naniePubliĂ© le 17/02/2022 Soldats de France n° 17 Chef d’escadron Julien Monange AprĂšs l’armistice de novembre 1918, la France, dĂ©vastĂ©e, porte ses regards vers le territoire de l’ennemi, intact et inviolĂ©. L’idĂ©e prend vite forme, d’une sorte d’assurance Ă  prendre sans dĂ©lai contre l’Allemagne. ConsidĂ©rĂ©e comme la seule responsable du conflit », elle doit ĂȘtre sanctionner au titre des dommages de guerre. Sortie de guerre en terre d’empire la dĂ©mobilisation des tirailleurs sĂ©nĂ©galais en AOFPubliĂ© le 10/02/2022 Soldats de France n° 17 Benoit Beucher CDEC/CTGHM Du point de vue de la France, la Grande Guerre a plus que jamais Ă©tĂ© d’envergure mondiale. Car celle-ci n’était alors pas seulement une rĂ©publique, mais aussi un empire disposant de colonies dans presque tous les continents. Au sein de ce domaine impĂ©rial, l’Afrique occidentale française AOF a certainement payĂ© le plus lourd tribut Ă  l’effort de guerre. Plus de soldats, la plupart engagĂ©s au sein d’unitĂ©s de Tirailleurs sĂ©nĂ©galais, ont Ă©tĂ© levĂ©s, de grĂ© ou de force. PrĂšs de d’entre eux sont tuĂ©s ou portĂ©s disparus. La reconstruction du dĂ©partement de l’AisnePubliĂ© le 03/02/2022 Soldats de France n° 17 ADC Claessens DĂ©partement français, l’Aisne, est un territoire Ă  part entiĂšre, qui s’étend par ses frontiĂšres » de la Belgique Ă  l’Ile de France et de la Picardie Ă  la Champagne. Dans le contexte de la PremiĂšre Guerre mondiale, il constitue la derniĂšre porte avant Paris. C’est un territoire clef et stratĂ©gique aussi bien pour les Allemands que pour les Français. Principalement agricole, le dĂ©partement se positionne, avant la guerre, au deuxiĂšme rang national pour la production de betterave et au sixiĂšme rang pour celle de cĂ©rĂ©ales. AprĂšs la guerre, la destruction de la quasi-totalitĂ© des parcelles met en Ă©vidence la nĂ©cessitĂ© d’une reconstruction rapide et vitale de ce territoire, pour des questions alimentaires, Ă©conomiques et dĂ©mographiques. Albert Roche 1895-1939, premier soldat de FrancePubliĂ© le 27/01/2022 Soldats de France n° 17 CBN Aude Piernas, Conservateur du musĂ©e des Troupes de montagne De la PremiĂšre Guerre mondiale, l’Histoire retient surtout des noms cĂ©lĂšbres tels ceux des gĂ©nĂ©raux ou de marĂ©chaux qui se sont illustrĂ©s durant le conflit Gallieni, Foch, PĂ©tain, Mangin, Gouraud
. Certains de ces officiers ont rejoint le rang des grands chefs1 au PanthĂ©on militaire, selon la politique de l’hommage public affectionnĂ©e par la IIIe RĂ©publique. Pourtant d’autres soldats français au rang plus modeste n’ont pas dĂ©mĂ©ritĂ© et ont connu dĂšs la fin du conflit une Gloire sans pareille. C’est le cas d’Albert SĂ©verin Roche, dont le parcours d’origine ne le prĂ©dispose en rien au rang de Premier soldat de France. y72apn.
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